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2020 #4
Index
In Gedenken an Ruth Bader Ginsburg (verstorben am 18.09.2020)


Liebe Leser*innen

In seiner Botschaft zum Bundesgesetz über die gesetzlichen Grundlagen für Verordnungen des Bundesrates zur Bewältigung der Covid-19-Epidemie (Covid-19-Gesetz) stellt der Bundesrat lapidar fest: «Zum jetzigen Zeitpunkt lassen sich mögliche Auswirkungen auf die Gleichstellung von Frau und Mann noch nicht feststellen, da Analysen in diesem Bereich fehlen» (BBl 2020, 6620).
 
Wie eine solche Analyse hätte aussehen können, war die Leitfrage des FRI Exchange No. 20 «Bitte kein Blindflug mit den Covid-19-Gesetzen und -Verordnungen!», das am 14. November 2020 online stattfand. Gemeinsam nutzten wir das von Autorinnen des FRI erarbeitete Tool ‚Gleichstellungsfolgenabschätzung in Gesetzgebungsprojekten’, das im Rahmen der Covid-19-Gesetzgebung bedauerlicherweise nicht genutzt wurde.
 
Das Tool sieht eine Prüfung in fünf Arbeitsschritten vor. Zunächst ist die allgemeine Ausgangslage zu klären, und sind die von der Vorlage betroffenen Personengruppen zu eruieren. Die Zielsetzung des dringlichen Bundesgesetzes ist die Schaffung einer gesetzlichen Grundlage für die durch den Bundesrat notverordnungsrechtlich beschlossenen Massnahmen. Zwei Personengruppen wurden im Rahmen des Workshops untersucht; zum einen die Personengruppe der Eltern und der Personen, die nahestehende Menschen pflegen oder betreuen; und zum anderen die Gruppe der Migrant*innen und Asylsuchenden.
 
In den weiteren zwei Arbeitsschritten wird die bestehende Situation der relevanten Personengruppen dargestellt anhand der 3 R (Repräsentation, Ressourcen und Realitäten/Risiken) und dieser Ist-Zustand wird aus der Sicht des Gleichstellungsgebots geprüft.
Der Ist-Zustand bei Eltern während der Covid-19-Pandemie hat sich laut aktuellen Untersuchungen zulasten der Frauen verschlechtert. Wie eine vom Eidgenössischen Büro für die Gleichstellung von Frau und Mann in Auftrag gegebene Studie zeigt, sind Frauen von den zusätzlichen Betreuungspflichten aus Homeschooling und der Einschränkung der familienexternen Kinderbetreuungsmöglichkeiten stärker betroffen als Männer. Die befragten Personen gaben an, wegen Homeschooling und Kinderbetreuung weniger Kapazitäten für die Erwerbstätigkeit zu haben. Auch die Publikationen des EKF zu Corona weisen auf die Ungleichheiten hin. Wie viele Männer und wie viele Frauen Corona-Erwerbsersatzentschädigung beziehen, ist aus den öffentlich zugänglichen Statistiken nicht erkennbar.
Die Swiss National COVID-19 Science Task Force hat in einem Policy Brief unterstrichen, dass Migrantinnen, insbesondere ohne Aufenthaltsstatus, eine Gruppe von Frauen sind, die in der Pandemie von Krankheit, Gewalt, Ausbeutung und wirtschaftlicher Not besonders bedroht sind. Sans-Papiers sind aufgrund prekärer Arbeitsbedingungen und ihres Aufenthaltsstatus stärker von den Folgen der Pandemie betroffen. Der Gesundheitsschutz in den Bundesasylzentren war während der ersten Welle der Pandemie laut Medienberichten nicht garantiert.
 
Nach der Beschreibung des Ist-Zustandes folgt der vierte Arbeitsschritt der Abschätzung der Auswirkungen des geplanten Erlasses auf die Gleichstellung der Geschlechter. In einem fünften Schritt werden Lösungsvarianten entwickelt, die der Verwirklichung der Gleichstellung besser dienen.
 
Die Analyse im Rahmen des Workshops hat ergeben, dass das Covid-19-Gesetz voraussichtlich die Geschlechtergleichstellung nicht verbessern wird, da der Erlass und die darauf gestützten Verordnungen keinerlei Vorkehrungen zur Beseitigung von durch die Massnahmen zur Bekämpfung der Pandemie verstärkten geschlechtsbezogenen Ungleichheiten trifft. Als Lösungsmöglichkeiten für Migrant*innen wurde unter anderen ein Widerrufstopp der Aufenthaltsbewilligungen und ein besserer Gesundheitsschutz für Asylsuchende in den Bundeszentren diskutiert. In Bezug auf Eltern und Personen, die sich um nahestehende Menschen kümmern, könnte ein Kündigungsschutz im Arbeitsrecht hilfreich sein. Schliesslich wäre es für die Korrektur bestehender Ungleichbehandlungen von Nutzen, wenn die Statistiken über staatliche Hilfen, beispielsweise in Bezug auf die Corona-Erwerbsersatzentschädigung, nach Geschlecht aufgeschlüsselt würden, um so allfällige Ungleichbehandlungen entdecken zu können. Zusammenfassend kann gesagt werden, dass zu erwarten ist, dass sich bestehende geschlechtsbezogene Ungleichheiten während der Pandemie weiter verstärken werden, und die aktuelle Gesetzgebung voraussichtlich wenig zu deren Beseitigung beitragen wird.


Für die Redaktion:
Michelle Cottier, Alexandre Fraikin, Sandra Hotz, Manuela Hugentobler, Nils Kapferer, Meret Lüdi (verantwortliche Redaktorin) und Rosemarie Weibel


Chères lectrices, chers lecteurs 

Dans son message relatif à la loi fédérale sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l'épidémie de COVID-19 (loi COVID-19), le Conseil fédéral fait la déclaration succincte suivante : « Aucune conséquence sous l’angle de l’égalité́ entre hommes et femmes n’est prévisible aujourd’hui, faute d’analyses dans ce domaine » (FF 2020, 6416).
 
Ce à quoi une telle analyse aurait pu ressembler était le sujet central du FRI Exchange n°20 « Pas de vol à l’aveuglette avec les lois et ordonnances Covid-19», qui a eu lieu en ligne le 14 novembre 2020. Nous avons utilisé ensemble l'outil 'Analyse d'impact sur l'égalité entre femmes et hommes des projets législatifs' développé par des membres du FRI, qui n'a malheureusement pas été utilisé dans le contexte de la législation Covid-19.
 
L'outil prévoit un contrôle en cinq étapes. Tout d'abord, il faut clarifier la situation générale initiale et identifier les groupes de personnes concernés par le projet. L'objectif de la loi fédérale d'urgence est de créer une base juridique pour les mesures décidées par le Conseil fédéral dans une ordonnance d'urgence. Deux groupes de personnes ont été examinés pendant le FRI Exchange : d'une part, le groupe des parents et des personnes qui s'occupent de proches (proches aidants); d'autre part, le groupe des personnes avec un parcours migratoire forcé ou demandant l'asile.
 
Dans les deux étapes suivantes, la situation actuelle des groupes de personnes concernés est présentée en utilisant les 3 R (représentation, ressources et réalités/risques) et cette situation réelle est examinée sous l'angle de l'exigence d'égalité.
 
Selon les études actuelles, la situation réelle des parents pendant la pandémie de Covid 19 s'est aggravée au détriment des femmes. Comme le montre une étude commandée par le Bureau fédéral de l'égalité entre les femmes et les hommes, les femmes sont plus touchées que les hommes par les obligations de soins supplémentaires résultant de l'enseignement à domicile et par la restriction des possibilités de garde d'enfants en dehors de la famille. Les personnes interrogées ont déclaré que l'enseignement à domicile et la garde des enfants ont eu un impact limitant sur leur activité marchande. Les publications de la CFQF traitant du coronavirus soulignent également les inégalités. Les statistiques accessibles au public concernant les personnes bénéficiant d'une allocation pour perte de gain en cas de mesures destinées à lutter contre le coronavirus ne sont pas ventilées par sexe.
 
Le groupe d’experts de la Swiss National COVID-19 Science Task Force a souligné dans une Policy Brief que les femmes migrantes, en particulier celles privées de statut de séjour, constituent un groupe de femmes particulièrement menacé par la maladie, la violence, l'exploitation et la détresse économique liées à la pandémie. Les personnes en situation précaire sont plus touchées par les conséquences de la pandémie en raison de la précarité de leurs conditions de travail et de leur statut de séjour. Selon les médias, la protection de la santé dans les centres d'asile fédéraux n'a pas été garantie pendant la première vague de la pandémie.
 
Après la description de la situation effective, la quatrième étape consiste à évaluer l'impact du projet législatif prévu sur l'égalité des sexes. Dans une cinquième étape, des variantes de solutions sont développées pour mieux mettre en œuvre l'égalité.
 
L'analyse effectuée au cours du FRI Exchange a montré que la loi Covid-19 n'améliorera probablement pas l'égalité des sexes, car la loi et les ordonnances qui en découlent ne prennent aucune précaution pour éliminer les inégalités entre les sexes qui ont été accrues par les mesures de lutte contre la pandémie. Parmi les solutions possibles pour les personnes avec un parcours migratoire forcé figurent l'interdiction de révoquer les permis de séjour et une meilleure protection de la santé des personnes demandant l'asile dans les centres fédéraux. En ce qui concerne les parents et les proches aidants, une protection contre le licenciement en droit du travail pourrait être utile. Enfin, afin de corriger les inégalités de traitement existantes, il serait utile que les statistiques sur l'aide publique, par exemple en ce qui concerne les indemnités de chômage, soient ventilées par sexe afin que toute inégalité de traitement puisse être détectée.
 
En résumé, on peut s'attendre à ce que les inégalités existantes entre les sexes s'accentuent encore pendant la pandémie et il est peu probable que la législation actuelle contribue beaucoup à leur élimination.

Pour la rédaction:
Michelle Cottier, Alexandre Fraikin, Sandra Hotz, Manuela Hugentobler, Nils Kapferer, Meret Lüdi (rédactrice responsable) et Rosemarie Weibel

iNDEX

I.     EDITORIAL
  1. Deutsche Version
  2. Version française 
II.      IN EIGENER SACHE / À TITRE PERSONNEL
  1. Endspurt Crowdfunding / Dernière ligne droite: Crowdfunding
  2. Call for Paper: Konferenz für Gender Law / Conférence en Gender Law
  3. Publikationsreihe: Gender Law Series
III.      WISSENSCHAFT / SCIENCE
  1. World: Sexual Harassment in the informal economy
  2. Europa: Le tecniche giuridiche
  3. Schweiz: Bericht Vorlesungs- und Workshopreihe Legal Gender Studies
  4. Suisse: Violence domestique: bases, formes et droit applicable
  5. Schweiz: Kommentar Fortpflanzungsmedizingesetz
  6. Suisse: Procréation médicalement assistée et filiation de l'enfant
  7. Suisse: Traite des êtres humains à des fins d'exploitation du travail
  8. Deutschland: Podcast zu feministischer Rechtspolitik
  9. Deutschland: Diskriminierende Algorithmen
  10. Italia: Giudice donna anno 6 no. 02/2020: dall'etica al lockdown
  11. USA: Reproductive Rights
IV.    RECHTSPRECHUNG / JURISPRUDENCE 
  1. Europe: Droit des personnes trans* (CrEDH, 9 juillet 2020, no. 41701/16)
  2. Europe: Trans* Persons' Rights (ECtHR, 16 July 2020, no. 40888/17)
  3. Schweiz: Unterhaltsanspruch eines volljährigen Kindes (BGE 146 III 169)
  4. Schweiz, Zürich: Hängige Verfahren betreffend Umkleidezeit in Spitälern
  5. Svizzera, Ticino: Massima inquisitoria sociale (IICCA, 5 marzo 2020, 12.2028.80)
  6. Polen: Verschärfung des Abtreibungsverbots
  7. Deutschland, Brandenburg: Paritätsgesetz (VfGBbg, 23. Oktober 2020, VfGBbg 55/19)
  8. Deutschland, Brandenburg: Organstreitverfahren zum Paritätsgesetz (VfGBbg, 23. Oktober 2020, VfGBbg 9/19)
V.    RECHTSPOLITIK / PROJETS LÉGISLATIFS 
  1. Schweiz: Botschaft, Reform berufliche Vorsorge (BVG 21)
  2. Schweiz: 6. Bericht der Schweiz zur CEDAW
  3. Schweiz: Inkrafttreten des Bundesgesetzes zur Unterstützung von betreuenden Angehörigen
  4. Schweiz: Ablehnung parlamentarische Initiative (Paritätische Wahllisten)
  5. Schweiz: Parlamentarische Initiative (Elternzeit von 14/14 Wochen)
  6. Schweiz: Motion (Lehrstuhl für feministische Ökonomie)
  7. Schweiz: Postulat (elterliche Verantwortung nach Trennung oder Scheidung)
  8. Schweiz: Postulat (Zugang zu Verhütungsmitteln)
  9. Schweiz: Postulat (Charta der Lohngleichheit)
  10. Schweiz: Interpellation (Diskriminierung bei der Schweizerischen Nationalbank)
  11. Schweiz, Genf: Standesinitiative (Reform des Sexualstrafrechts)
  12. Türkei: In Erinnerung an die türkische Anwältin Ebru Timtik
VI.      AUFRUF / APPEL: Schweiz: Crowdfunding: FemInfo
 
VII.     AGENDA
  1. 2.-3. Dezember 2020 (online): LSBTI*-Rechte sind Menschenrechte
  2. 3. Dezember 2020 (online): Gewalt während der Schwangerschaft und Geburt
  3. 3. Dezember 2020 (online): Frauen auf der Flucht
  4. 4. Dezember 2020 (online): Geschlechtergerecht durch die Pandemie?
  5. 11. Dezember 2020 (online): Auswirkungen der Coronakrise auf die Rechte von Arbeitsmigrant*innen
  6. 17. Dezember 2020 (online): Jurist*innen-Tagung des SGB / Colloque juridique de l'USS
  7. 5. Februar 2021 (Schweiz, Bern): 50 Jahre Frauenstimm- und wahlrecht
  8. 19.-20. März 2021 (online): Allgemeine Gesundheitsversorgung von inter- und transgeschlechtlichen Menschen
  9. 26. März 2021 (Schweiz, Zürich): Familiensalat
  10. 7 to 10 May 2021 (New Zealand, Auckland): Conference: Celebrating Diversity
  11. 7.-9. Mai 2021 (Deutschland, Leipzig): 46. Feministischer Juristinnen*tag
  12. 9.-11. Juni 2021 (Schweiz, Bern): Sommeruni «Feminismus Plus»
  13. 9.-11. September 2021 (Schweiz, Freiburg): Konferenz für Gender Law / Conférence en matière de gender law
  14. 7.-8. Oktober 2021 (Deutschland, Berlin): Tagung, Vielfältige Familien
  15. 26.-27. November 2021 (Schweiz, Zürich): Konferenz, Frauen*wahlrecht und Demokratie

In eigener Sache
À titre personnel

SCHWEIZ: GUTACHTEN


Endspurt Crowdfunding // Dernière ligne droite : Crowdfunding


Endspurt: Crowdfunding «Demokratie ohne Frauen?!»
Wir sind im Endspurt unseres Crowdfundings und hoffen, auf der Zielgeraden auf Sie zählen zu können. Wir sind kurz vor dem Ziel und brauchen Ihren Beitrag, damit wir es schaffen!
Das Projekt hat folgendes Ziel: wir wollen im Rahmen des Jubiläums 2021 «50 Jahre Frauenstimmrecht in der Schweiz» eine Studie realisieren, die historische und juristische Aspekte der Einführung des Frauenstimmrechts aufarbeitet. Wer waren die Akteur/innen, welches die Machtstrukturen und Mechanismen, die zur langen Ablehnung und schlussendlich zur Annahme des Frauenstimmrechts geführt haben? Welche Faktoren spielten sonst noch eine Rolle? Und: welche Schlüsse können wir für die Gegenwart und die Zukunft daraus ziehen? Welche Lehren bringt uns das Wissen für die Demokratie der Zukunft? Die Ergebnisse möchten wir mit Ihnen teilen, diskutieren und sie in der Gesellschaft sichtbar machen, damit wir eine Debatte anregen können, die zu einer echt inklusiven Demokratie beiträgt.
Nutzen wir das Jubiläum, um die Debatte anzuregen und auf Lücken in der Gleichstellung hinzuweisen. Machen Sie mit, wir benötigen dringend Ihren Beitrag: https://wemakeit.com/projects/demokratie-ohne-frauen
 
Dernière ligne droite : Crowdfunding du projet “Démocratie sans les femmes ?!»
Nous sommes dans la dernière ligne droite de notre crowdfunding et espérons atteindre beaucoup plus de personnes qui pourraient nous soutenir sur la dernière ligne droite. Nous sommes proches de la ligne d'arrivée et nous avons besoin de votre contribution pour y parvenir !
Le projet a l'objectif suivant : dans le cadre de l'anniversaire des "50 ans du suffrage féminin en Suisse" en 2021, nous souhaitons réaliser une étude qui examine les aspects historiques et juridiques de l'introduction du suffrage féminin. Qui étaient les acteurs et actrices, quelles étaient les structures et les mécanismes de pouvoir qui ont conduit au rejet à de nombreuses reprises et finalement à l'acceptation du suffrage des femmes ? Quels autres facteurs ont joué un rôle ? Et : quelles conclusions pouvons-nous en tirer ? Quelles leçons ces connaissances nous apprennent-elles pour la démocratie de demain ? Nous aimerions partager et discuter avec vous les résultats et les rendre visibles dans la société afin de stimuler un débat qui contribue au processus vers une démocratie véritablement inclusive.
Profitons de cet anniversaire pour stimuler le débat et mettre en évidence les lacunes en matière d'égalité. Participez, nous avons besoin de votre contribution de toute urgence : https://wemakeit.com/projects/demokratie-ohne-frauen?locale=fr


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SCHWEIZ: KONFERENZ / CONCÉRENCE


* Call for Paper *

 

Frauen*wahlrecht und Demokratie: Mechanismen des (Un)Rechts - Konferenz für Gender Law 2021, 9.-11. September 2021, Universität Freiburg

Droit de vote des femmes et démocratie : les mécanismes d'un (non-)droit - Conférence en Gender Law 2021, 9 - 11 septembre 2021, Université de Fribourg


Das 50 Jahre-Jubiläum des eidgenössischen Frauenstimm- und wahlrechts gibt für das FRI Anlass zum Konferenzthema 2021, welches in vier thematische Blöcke gegliedert ist:  1) Rechtlich-historisches des Jubiläums, 2) Bewegung von den politischen Frauen*rechten hin zur Intersektionalität, 3) rechtstheoretische Demokratiediskurse und 4) Fragen zu Ausschlüssen und Aktivismus. Die Keynote Speaker sind bestimmt und vielversprechend. Neu möchten wir einen Call for Papers, Panelinputs oder Posterpräsentationen lancieren!
 
Eingebettet in einen breit angelegten Demokratiediskurs wollen wir eine demokratischere Schweiz würdigen und zugleich vergangene Rechts­verletzungen aus feministischer und genderwissen­schaftlichen Sicht adäquat darstellen und diskutieren. Zudem möchten wir aktuelle Fragen zur Wirkung der fehlenden oder vorhandenen politischen Rechte (z.B. Ausländer*innenstimmrecht, Stimmrecht ab 16 Jahren) behandeln und den Raum für utopische, aktivistische oder internationale Modelle öffnen.

Verlängerung: Einreichung des Abstracts von 2000 Zeichen bis am 15. Dezember 2020 an fri.conference@genderlaw.ch

En 2021, cela fera 50 ans que les femmes suisses jouissent des droits politiques. Il y a bien sûr lieu de célébrer cet événement démocratique en remettant en question et en offrant une analyse de cette injustice commise à l'égard des femmes tant d’un point de vue juridique que politique et social.
Inscrite dans une analyse plus large du système démocratique, cette conférence-jubilé de 2021 vise à rendre hommage à une Suisse plus démocratique tout en examinant de manière critique les atteintes passées aux droits des femmes dans une perspective féministe et de genre. Il s’agira en outre d’aborder les lacunes qui persistent en matière de droits politiques (par exemple, le droit de vote pour les étrangers et étrangères ou pour les mineur·e·s) et d’ouvrir un espace de discussion concernant des modèles utopiques, militants ou internationaux.

Prolongation: Soumission de l'abstract de 2000 chiffres avant le 15 décembre 2020 à: fri.conference@genderlaw.ch


Weitere Informationen / Informations
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SCHWEIZ: MASTERARBEITEN


Publikation von Masterarbeiten durch das FRI


Die neue Reihe ‹Gender Law Series› des FRI publiziert unter anderem Masterarbeiten im Bereich Gender Law und macht diese öffentlich («open access») als elektronische Publikation zugänglich. Wir freuen uns über Einreichungen. Kontakt für Vorschläge und Informationen:  newsletter@genderlaw.ch.

La nouvelle série «Gender Law séries » du FRI publie entre autres des travaux de master dans le domaine de la gender law et les rend accessibles au public («open access») en tant que publications électroniques. Nous nous réjouissons de recevoir vos soumissions. Contact pour toute proposition ou demande d’information : newsletter@genderlaw.ch.


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Wissenschaft
Science

WORLD: HUMAN RIGHTS


Sexual Harassment


2020

UN WOMEN, Sexual Harassment in the informal economy: Farmworkers and domestic workers, September 2020.
 
«This paper is organised as follows: chapter two provides a gender analysis, an overview of the informal economy and of the prevalence of sexual harassment. Chapter three provides a summary of international standards on sexual discrimination and fundamental labour rights, which are described in Annex I. Chapter four discusses the lack of social and legal protection for workers in the informal economy. Chapters five and six focus on sexual harassment in informal domestic work and farm work. The last chapter offers suggestions for action by governments and civil society organisations. Research on sexual harassment of workers in the informal sector has three main limitations. First, studies show that a high percentage of sexual harassment against informal sector workers is underreported and that differing understandings of what constitutes sexual harassment causes variation in reports. Second, immigration status concerns and risks of being reported to authorities understandably hinder the engagement of undocumented migrant workers in surveys or interviews that seek to capture their numbers and experiences. Finally, there is variety across countries in definitions of what is meant by, and thus counted as, “informal” work. These challenges complicate understanding of the scale of the problem and inhibit the building of effective interventions.»
 
Direct link to the paper (unwomen.org)
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EUROPA: AI CONFINI DELL'UGUAGLIANZA GIURIDICA


Le tecniche giuridiche in relazione all'uguaglianza tra i sessi


Rivista AIC - Associazione Italiana del Costituzionalisti 2020/2 e 2020/4
 

La Rivista AIC ha recentemente pubblicato due contributi che indagano le tecniche giuridiche in relazione all’uguaglianza tra i sessi.

Nel primo contributo, apparso nella rivista 2/2020 dell’8 giugno 2020, Giusi Sorrenti analizza dapprima lo sviluppo della giurisprudenza costituzionale italiana, dal principio dell’uguaglianza ai divieti di discriminazione e alla loro relazione con la differenziazione ragionevole. Presenta poi le griglie di argomentazioni e le tecniche di giudizio approntate per contrastare le discriminazioni sviluppate dall’esperienza americana. Al pericolo di rafforzare gli stereotipi che si intendono scardinare risponde con la necessità di «far emergere le visioni deformate sottostanti alle valutazioni legislative sulle quali viene fatta poggiare una differenza di trattamento».
Di fronte all’obiezione nei confronti di un principio di eguaglianza che tende a sostituire nell’ambito politico i gruppi agli individui, la risposta per esempio della Francia è quella di sostituire al principio dell’uguaglianza quello della parità dei sessi, nell’intento di
«mettere al riparo il divieto di discriminazioni basate sul sesso dal rischio della crescita esponenziale delle istanze particolaristiche». La «tutela richiesta non aspira al livellamento di ogni differenza sociale, né all’azzeramento dei corpi intermedi …», ma il criterio-guida «risiede nel vagliare l’impatto della disciplina legislativa sul godimento dei diritti paritariamente riconosciuto attraverso un tipo di controllo in massimo grado orientato ad attingere il piano della realtà effettuale».
Quanto al diritto italiano, se in passato la discussione verteva sulla lettura dell’eguaglianza quale eguaglianza formale o piuttosto sostanziale, oggi la chiave di lettura è piuttosto quella della
«pari dignità». L’accento verte cioè sulla possibilità di poter dispiegare liberamente capacità e meriti personali, «senza incontrare arbitrarie e precostituite limitazioni» riconducibili a diversità di rilevanza sociale. In ambito lavorativo, travalicando il filtro della valutazione del legislatore, anche misure positive sono riconosciute non lesive del principio di uguaglianza, dato che concorrono «a superare il rischio che diversità di carattere naturale e biologico si trasformino in discriminazioni di destino sociale». L’autrice sviluppa anche l’interdipendenza tra misure legislative e misure di politica sociale e segnala i rischi di misure come il congedo parentale che benché neutre dal punto di vista del genere, rischiano di essere ben poco paritarie in mancanza di un’azione integrata. Postula il ricupero della «vocazione originaria dell’affermazione dell’uguale soggezione alla legge anche nel campo del lavoro» perché «equivale a rinverdire la funzione storica dello Stato di diritto, che non postulava affatto, secondo l’iniziale teorizzazione, una separazione tra società e Stato, ma assegnava ai poteri pubblici innanzitutto un ruolo di garanzia contro qualsiasi forma di potere privato.» Il «profondo radicamento delle disparità di genere in sottostanti ragioni socio-economiche, convergenti con pressanti interessi pubblici, costituisce il proprium del capitolo dell’eguaglianza uomo/donna, che non lo rende concettualmente unificabile con quello delle rivendicazioni paritarie avanzate, ad es., dalle persone omosessuali.»
Non mancano un’analisi critica in relazione all’accesso ai pubblici uffici e alle cariche elettivi tra rimedi giuridici e prassi politiche rilevando come «L’istanza della piena partecipazione politica non viene manifestata perché si tutelino presunti interessi differenziati del mondo femminile, ma per ovviare ad una limitazione del principio democratico, ad una distorsione in senso oligarchico del potere politico.» Per l’autrice, le quote in questo senso costituiscono per certi versi una «scorciatoia». La soluzione preferibile sarebbe la garanzia e la trasparenza dei criteri per l’assegnazione di incarichi.
Quanto agli sviluppi nell’Unione europea, l’autrice esprime il timore che in una prospettiva di tipo
«funzionalista» avvenga una neutralizzazione delle differenze e un’uniformizzazione, «volta a vantaggio più dell’integrazione del mercato che della logica redistributiva».

Accesso diretto al saggio di Giusi Sorrenti: Viaggio ai confini dell’eguaglianza giuridica (rivistaaic.it)

Il secondo contributo, di Antonella Sciortino, è proprio dedicato all’Uguaglianza di genere nell’UE: Categorie giuridiche e tutele. «Il saggio si propone di indagare sulla nascita ed evoluzione del principio di uguaglianza di genere nell’Unione europea e di tracciare delle possibili piste di riflessione sulle ricadute di taluni recenti sviluppi della giurisprudenza dell’Unione europea in tema di effetti diretti orizzontali dell’art. 21 della Carta dei diritti fondamentali dell’UE sulla tutela multilivello dei diritti».

Accesso diretto al saggio di Antonella Sciortino: L’uguaglianza di genere nell’UE – categorie giuridiche e tutele (rivistaaic.it)

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SCHWEIZ: LEGAL GENDER STUDIES


Bericht Vorlesungs- und Workshopreihe Legal Gender Studies - Feministisch.Ius
 

Gastbeitrag von Nicole NICKERSON / Marisa BEIER / Arezoo SANG BASTIAN / Youlo WUJOHKTSANG / Julia MEIER


In der Schweiz dominiert auch im Jahr 2020 die Vorstellung, das Recht sei eine unbefangene und geschlechtslose Instanz, welche der interessenneutralen Regelung des gesellschaftlichen Zusammenlebens dient. Besonders dogmatische Lehrveranstaltungen gehen hierbei von einem apolitisch positiven Recht aus, welches sauber und handwerklich angewandt wird, jedoch nur minim anhand seiner gesellschaftlichen Grundlagen kritisiert werden soll. Doch dieses Bild täuscht, offenbart doch vor allem eine Auseinandersetzung mit spezifisch weiblichen* Erfahrungsräumen die ungenügende materielle Gleichheit zwischen Frau* und Mann*. Auf sozialwissenschaftlicher Ebene werden diese Perspektiven in der Lehre und Forschung seit längerem durch feministische Ansätze und die sogenannten Gender Studies vorangetrieben. In dieser interdisziplinären Herangehensweise liegt auch der Ursprung der Legal Gender Studies, die sich als kritische Strömung innerhalb der Rechtswissenschaften mit sowohl theoretischen als auch praktischen Bezügen verstehen.
 
Die Legal Gender Studies befassen sich mit dem gesellschaftlichen Verständnis und der Konstruktion von Geschlechtskategorien im und durch das Recht, sowie einer weitergehenden Analyse von Herrschaftsverhältnissen in einer Rechtsordnung. Und ihr Platz innerhalb des Schweizer Jus-Studiums muss aus diesem Grund unbedingt gestärkt werden (1). Dieses Ziel verfolgen wir im Verein F.IUS (Feministisch.IUS), welchen wir genau vor einem Jahr an der Rechtswissenschaftlichen Fakultät an der Universität Zürich gegründet haben. Konkret haben wir in diesem Semester mit Unterstützung des Graduate Campus UZH die Vorlesungs- und Workshopreihe mit dem Titel “Legal Gender Studies: Entwicklungen in der Schweiz” organisiert, die schweizweit auf grosses Interesse gestossen ist.
 
Durch diverse unterschiedliche Themenblöcke konnten wir uns nicht nur vertieft mit feministischen Grundlagen auseinandersetzen – bspw. mit Philosophin Prof. Nadja El Kassar über den umstrittenen Stellenwert des Autonomie-begriffs –, sondern auch mit praktisch-strategischen Möglichkeiten – bspw. mit Prof. Elisabeth Holzleithner über strategische Prozessführung oder mit Prof. Judith Wyttenbach über die Chancen des CEDAW-Übereinkommens für die Schweiz (2). Expertinnen wie Prof. Michelle Cottier und PD Dr. Sandra Hotz konnten uns aufzeigen, wie wichtig es ist, diverse Rechtsprobleme stets durch die Brille der Legal Gender Studies zu betrachten, da die Gründe für bestehende Ungleichheiten sich oft nur so offenbaren lassen. Eine nachhaltige Verankerung der Legal Gender Studies im Jus-Curriculum wird dabei nicht nur als notwendig, sondern für eine juristische Ausbildung unerlässlich empfunden. Dies zeigt sich anhand praktischer Fälle, bspw. wenn sexistische Elemente einer rechtlichen Reform nur durch eine feministische Perspektive klar sichtbar werden (3). Recht soll also nicht nur Gender-sensibel praktiziert, sondern auch unterrichtet werden (4). Und die motivierten Nachwuchsforschenden und Studierende verschiedener Schweizer Universitäten, die sich mit mehreren Workshops ebenfalls an unserer Veranstaltungsreihe beteiligt haben, machen uns Hoffnung, dass dieses Anliegen auch im Jahr 2021 immer weiter vorangetrieben wird.
 
Feministisch.IUS hat mit der Veranstaltungsreihe “Legal Gender Studies - Entwicklungen in der Schweiz” im Jahr 2020 einen Schritt getan, um Know-How und Vernetzung im Diskurs der schweizerischen Gleichstellung in den Rechtswissenschaften voranzutreiben. In einem nächsten Schritt möchten wir als akademische Interessensorganisation auch aktiver im Lehrbetrieb unserer eigenen Fakultät mitwirken und zu einer Umgestaltung des Curriculums der Schweizer Rechtswissenschaften beitragen. Ein Grund voller Vorfreude ins Jahr 2021 zu blicken.

(1) Youlo Wujohktsang/Arezoo Sang Bastian, Von der Wichtigkeit der Legal Gender Studies im Jus-Studium, Beitrag zur Langen Nacht der Kritik (12. November 2020), S. 1.
(2) Ruth Bader Ginsburg, Sex Equality and the Constitution, Tulane Law Review 1978, S. 451 ff.; Marina A. L. Oshana, Personal Autonomy and Society, Journal of Social Philosophy 1998; S. 81 ff.; Judith Wyttenbach/Erika Schläppi, Teil 2: Die Bedeutung des Übereinkommens für die Schweiz und für Österreich, in: Erika Schläppi/Silvia Ulrich/Judith Wyttenbach, CEDAW: Kommentar zum Übereinkommen der Vereinten Nationen zur Beseitigung der Frau: Allgemeine Kommentierung – Umsetzung in der Schweiz – Umsetzung in Österreich, Bern 2015, S. 61 ff.
(3) Michelle Cottier/Johanna Muheim, Travail de "care" non rémunéré et égalité de genre en droit de la famille suisse: Une évaluation critique du nouveau droit de l'entretien de l'enfant, Revue de droit suisse 2019, S. 61 ff.
(4) Vgl. dazu Kim Brooks/Debra Parkes, Queering Legal Education: A Project of Theoretical Discovery, Harvard Women's Law Journal 2004, S. 89 ff.; Cynthia Petersen, Living Dangerously: Speaking Lesbian, Teaching Law, Canadian Journal of Women and the Law 1994, S. 318 ff.


Direkter Zugang zur Seite von Feministisch.Ius. (uzh.ch)
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SUISSE: VIOLENCE DOMESTIQUE


Violence domestique : bases, formes et droit applicable


2020

Bureau fédéral de l'égalité entre femmes et hommes, Feuilles d'information - Violence domestique, Berne 2020 (langues : français et allemand).

Dix-sept fiches régulièrement mises à jour donnent des informations de base sur la violence domestique. Celle-ci couvre «tous les actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique qui surviennent au sein de la famille ou du foyer ou entre des anciens ou actuels conjoints ou partenaires, indépendamment du fait que l’auteur de l’infraction partage ou a partagé le même domicile que la victime» (art. 3 Bst. b de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, ci-après «Convention d’Istanbul»). Un premier groupe de fiches (A) expose certaines bases de la violence domestique. La fiche A1 présente des contextes relationnels, des formes et des conséquences de la violence domestique. La fiche A2 présente des facteurs de risque et de protection qui interagissent entre eux sur quatre niveaux : l’individu (expérience personnelle, formation, comportements), sa relation (communication, rapports de force, épanouissement), sa communauté (parents, amis, voisins, collègues) et la société (normes sociales et culturelles). La fiche A3 schématise les types de violence au sein des couples adultes et leur processus (déclenchement, cycles de violence et cessation). La fiche A4 présente des statistiques officielles et les résultats d’études relatives à la violence domestique en Suisse. La fiche A5 montre les résultats d’études de prévalence de la violence domestique réalisées dans différents pays. La fiche A6 déduit de statistiques que le contexte, le degré de gravité et les conséquences de la violence sont différentes selon le sexe. Un deuxième groupe de fiches (B) présente des informations spécifiques liées à la violence. Les fiches B1 à B6 exposent leurs formes possibles, leur étendue, le cadre juridique et les mesures possibles contre ces violences. Elles portent sur les thèmes suivants : les violences dans les situations de séparation (fiche B1), le stalking, à savoir «le fait, lorsqu’il est commis intentionnellement, d’adopter, à plusieurs reprises, un comportement menaçant dirigé envers une autre personne, conduisant celle-ci à craindre pour sa sécurité» (art. 34 de la Convention d’Istanbul ; fiche B2), la violence domestique envers les enfants et les adolescents (fiche B3), la violence dans les relations de couple entre mineurs ou entre personnes mineures et jeunes adultes (fiche B4), la violence dans le contexte de la migration en Suisse (fiche B5) et l’usage des armes dans la violence domestique en Suisse (fiche B6). La fiche B7 expose des mesures préventives volontaires et pouvant être imposées en Suisse, en indiquant leur fondement légal. Enfin, un troisième groupe de fiches (C) se concentre sur la situation juridique de la violence domestique. La fiche C1 expose la protection offerte par le droit pénal et civil suisse contre la violence domestique. La fiche C2 se concentre sur les procédures civiles et la fiche C3 sur les procédures pénales. Enfin, la fiche C4 présente sommairement les conventions internationales liées aux droits humains.

Accès direct aux fiches d’information (ebg.admin.ch)
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SCHWEIZ: MEDIZINALRECHT


Fortpflanzungsmedizingesetz


2020

Andrea BÜCHLER / Bernhard RÜTSCHE, Handkommentar Fortpflanzungsmedizingesetz (FMedG), Bern 2020.

«Die bahnbrechenden Fortschritte der Fortpflanzungsmedizin und Gentechnologie stellen Gesellschaft, Politik und Recht seit gut vier Jahrzehnten vor grosse Herausforderungen. Der schweizerische Gesetzgeber hat jüngst mittels Teilrevision des Fortpflanzungsmedizingesetzes auf die Entwicklungen im Bereich der genetischen Untersuchung von Embryonen in vitro (Präimplantationsdiagnostik) reagiert. Mit diesem Handkommentar liegt erstmals eine Gesamtdarstellung des schweizerischen Fortpflanzungsmedizinrechts vor. Neben dem Gesetz erfasst die Kommentierung auch die Verfassungsbestimmung über die Fortpflanzungsmedizin und Gentechnologie im Humanbereich sowie das massgebende Verordnungsrecht und nimmt Bezug auf internationale Regulierungen. Die Kommentierung enthält zudem allgemeine Darstellungen der medizinischen und genetischen Grundlagen, der soziologischen Hintergründe, der Quellen und Entwicklungsgeschichte sowie der krankenversicherungsrechtlichen Bezüge des Fortpflanzungsmedizinrechts.»

Direkter Link zu den Informationen über das Buch (staempfliverlag.com)
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SUISSE: DROIT FAMILIAL


Procréation médicalement assistée et filiation de l'enfant


2020

Tiffaine STEGMÜLLER, Procréation médicalement assistée transfrontière et filiation de l'enfant, Diss. Fribourg, Zurich 2020.

«La pratique des procréations médicalement assistées transfrontières est en constante augmentation. La présente étude examine le phénomène du tourisme procréatif et traite des principaux problèmes juridiques qu’il engendre en Suisse quant à l’établissement des liens de filiation entre l’enfant et son ou ses parents d’intention, en particulier au regard du droit international privé. En remettant le principe cardinal de l’intérêt supérieur de l’enfant au centre de la réflexion, l’auteure propose des solutions tant sur le plan national qu’international. Cette thèse offre ainsi des pistes de réflexion à quiconque s’intéresse ou se trouve confronté à la question de la filiation d’un enfant né des suites d’une procréation médicalement assistée transfrontière, quelle que soit la méthode utilisée.»

SUISSE: DROIT PÉNAL


Traite des êtres humains à des fins d'exploitation du travail


1er avril 2020 et mis à jour en septembre 2020

Anne-Laurence GRAF / Johanna PROBST, La répression pénale de la traite des êtres humains à des fins d'exploitation du travail en Suisse. Difficultés, stratégies et recommandations, Berne 2020 (langues : français et allemand).

Les auteures de cette étude ont mené une enquête empirique auprès de juges, de procureur‧e‧s, de membres de la police et d’inspectrices du travail afin de déterminer l’origine de la rareté des condamnations pénales de l’infraction de traite des êtres humains incriminée par l’article 182 du Code pénal suisse en cas d’exploitation de la force de travail en Suisse.
Les personnes ayant participé à l’enquête ont détecté notamment les causes suivantes. 1.) Les personnes interrogées ont expliqué que la victime a quitté dans certains cas la Suisse au moment de l’enquête et du jugement. 2.) En outre, le témoignage peut se révéler insuffisant parce que la victime peut avoir des difficultés à témoigner de façon cohérente et structurée en raison de son traumatisme et de la crainte de représailles. La victime peut également avoir elle-même accepté les enjeux de la situation vulnérabilité. Cette vulnérabilité peut aussi ne plus être visible lors du procès ayant lieu des années après les faits. 3.) De plus, des cas de traite des êtres humains en vue de l’exploitation du travail peuvent ne pas correspondre aux clichés que les acteurs du terrain peuvent avoir sur la traite des êtres humains (femmes enfermées et battues), par exemple lorsqu'elle concerne des hommes ayant une liberté théorique de mouvement mais qui sont tenus par un lien de dépendance économique et sont isolés ainsi qu'en situation irrégulière. 4.) Le secret de fonction peut également entraver la communication des informations entre différentes institutions dans certains cantons. 5.) Les concepts de «traite des êtres humains» et d'«exploitation du travail» ne sont pas définis par l’article 182 du Code pénal suisse. Cela entraîne des difficultés pour les personnes non spécialisées et est considéré comme problématique sur le plan du principe de légalité. 6.) Selon plusieurs juges et policiers, la constatation d’un cas de traite des êtres humains exigerait, contrairement à l’usure incriminée par l’article 157 du Code pénal suisse, qu’une personne soit traitée comme une marchandise (sans égard à sa qualité d’être humain) et qu’elle soit donc atteinte dans son autodétermination, ce qui serait plus difficile à prouver que l’usure. Par anticipation du procès pénal, les personnes chargées des poursuites auraient ainsi tendance à mener celles-ci en qualifiant les faits d’usure afin de renforcer les chances d’obtenir une condamnation.
Les personnes ayant participé à l’enquête ont fait notamment les recommandations suivantes pour remédier à ces problèmes. 1.)  Elles proposent de mettre en place les mesures suivantes afin d’inciter la victime à rester ou à revenir en Suisse pour témoigner: une garantie de droit de séjour, une protection de la victime et de sa famille à l’étranger ainsi qu’une offre de perspectives d’avenir. Comme alternative, elles proposent de faire usage d’enregistrements vidéos et audios afin de montrer, d’une part, l’état de détresse et de vulnérabilité de la victime au moment où elle quitte sa situation d’exploitation, et d’autre part, son langage non-verbal lors de son audition. 2.) Elles proposent de sensibiliser toutes les personnes impliquées dans la répression de la traite des êtres humains ayant pour but l’exploitation du travail. 3.) Elles préconisent aussi un meilleur travail en réseau. 4.) Enfin, elles estiment en majorité qu’une clarification des concepts employés à l’article 182 du Code pénal suisse serait utile. Certaines personnes participantes estiment également utile d’incriminer l’exploitation du travail en tant que telle. Les auteures du rapport reprennent l’essentiel de ces recommandations dans leurs conclusions et précisent que l’abus de la vulnérabilité devrait être considéré comme suffisant pour constater une contrainte dans le cadre de la constatation d’une infraction de traite des êtres humains.
Le rapport est complété par une mise à jour réalisée en septembre 2020 suite à un jugement du Tribunal correctionnel de Genève prononçant pour la première fois une condamnation pour traite des êtres humains dans le domaine de la construction.

Accès direct à l’étude d’avril 2020 (skmr.ch)
Accès à la mise à jour de l’étude de septembre 2020 (skmr.ch)
Direkt zur Studie von April 2020 (skmr.ch)
Direkt zum Update des Berichtes von September 2020 (skmr.ch)
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DEUTSCHLAND: PODCAST


Rechtspolitik


2020

Deutscher Juristinnenbund, Justitas Töchter - Podcast zu feministischer Rechtspolitik.

Der Podcast «Justitias Töchter  - Der Podcast zu feministischer Rechspolitik» befasst sich mit feministischen Themen im Recht und mit Frauen über Recht. Der Podcast gibt's seit Mai 2020 jeweils einmal pro Monat. Selma Gather und Dana Valentiner sprechen über rechtspolitische Forderungen und aktuelle Entwicklungen in der Rechtsprechung und Gesetzgebung zur Gleichberechtigung der Geschlechter. So stand etwa in der Folge 6 das Thema Homeoffice im Zentrum. Dana Valentiner und Selma Gather sprachen mit der Expertin Dr. Johanna Wenckebach u.a. über Erwerbstätigkeit, Sorgearbeit sowie die Chance und Gefahren von Homeoffice.

Alle Folgen sind bei SpotifyApple-Podcasts und Soundcloud zu hören.

Direkter Zugang zum Podcast (djb.de)
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DEUTSCHLAND: ANTIDISKRIMINIERUNGSRECHT


Diskriminierende Algorithmen


2020

Wiebcke FRÖHLICH, Männer fahren Auto, Frauen erziehen Kinder, in: Verfassungsblog vom 6.11.2020.

«Facebook spielt Stellenanzeigen in diskriminierender Weise an die Nutzer:innen seiner Plattformen aus. Untersuchungen von AlgorithmWatch zeigen, dass sich Facebook an groben Genderstereotypen zu orientieren scheint, um die Zielgruppe von Anzeigen zu bestimmen – auch wenn die Auftraggeber:innen die Ausschreibungen genderneutral gestalten. Die Untersuchungen von AlgorithmWatch machen deutlich, dass das klassische Antidiskriminierungsrecht, insbesondere das AGG in seiner aktuellen Form, den Herausforderungen einer sogenannten „Algorithmendiskriminierung“ nicht gewachsen ist. Insbesondere die mangelnden Sanktionsmöglichkeiten von Diskriminierungen ohne identifizierbares Opfer, werden mit dem zunehmenden Einsatz algorithmischer Systeme mehr und mehr zum Problem.»

ITALIA: DONNE MAGISTRATO


Giudice donna anno 6 no. 02/2020 - dall'etica professionale al diritto di famiglia alle esperienze maturate durante il lock-down


Trimestrale dell'Associanzione Donne Magistrato Italiane

Dopo una serie di interventi in tema di magistratura italiana - Correnti, correntismo, carriere, Il recupero dell'etica professionale e la necessità di una responsabilizzazione collettiva, il nuovo numero di giudicedonna contiene diversi contributi e spunti di interesse anche al di fuori dello stretto sistema giudiziario italiano:
In «Il Revirement della Cassazione dopo la decisione a Sezioni Unite», Mirzia Bianca, analizza il rapporto tra la giurisprudenza della Corte di Strasburgo e la legislazione e giurisprudenza italiana in materia di trascrizione dell'atto di nascita legalmente costituito all'estero di un bambino nato mediante gestazione per altri – che l’Italia considera contraria all’ordine pubblico - nella parte in cui attesta la filiazione del genitore intenzionale non biologico. Giunge alla conclusione che il rapporto di filiazione è e deve rimanere uno status, la cui fonte deve essere una fattispecie complessa e non un atto di mera volontà negoziale. Di conseguenza, l’interesse del minore a mantenere casomai il rapporto affettivo con il genitore di intenzione va valutato caso per caso, in concreto. In questo senso, il diritto interno è conciliabile con la giurisprudenza europea.
In «Tutela della privacy e diritto all’identità genitoriale», Alessia Bolognese discute la sentenza della Corte di cassazione n. 8459/2020, una domanda di accertamento di paternità nei confronti di padre deceduto pendente causa e a cui era subentrato l’erede. Discute quindi questioni come l’accertamento di paternità in base a campioni biologici conservati dall’Ospedale, il risarcimento del danno iure hereditatis per il danno subito «dal genitore che non ha avuto notizia della paternità» e che pertanto non ha potuto esercitare il diritto alla genitorialità. «La problematica oggetto di esame da parte della Suprema Corte risulta di particolare interesse in quanto affronta la questione dell’illecito extracontrattuale nell’ambito delle relazioni familiari da una prospettiva inedita, ossia quella di un padre il quale non venga informato dalla gestante della riconducibilità a lui della gravidanza. La Cassazione, pur rigettando il ricorso in punto risarcimento danni, ammette in astratto la configurabilità di un danno da lesione dell’identità personale in capo ad uno dei genitori.» In altre parole: potrebbe esservi una astratta responsabilità della madre per omessa informazione.
Quanto alla giurisprudenza più prettamente italiana, Eliana Reggiani analizza «La giurisprudenza di legittimità sulla ripetibilità delle somme corrisposte a titolo di assegno di mantenimento dei figli e del coniuge separato», che allentando il principio di irripetibilità e non compensabilità dei contributi alimentari sembra maggiormente orientato verso un esame in concreto del carattere prettamente alimentare dell’assegno non solo per (ex) coniugi, ma anche per figli diventati economicamente autosufficienti. La conseguenza è che laddove l’assegno non è strettamente destinato al mantenimento, ma per esempio al mantenimento del tenore di vita matrimoniale ben oltre le necessità alimentari, in caso di riduzione di contributi già versati (per esempio in appello) il creditore alimentare può essere tenuto al rimborso.
Cristina Cechetti in «L'assegno di divorzio a due anni dalla pronuncia n. 18287/2018 delle S.U. della Corte di cassazione» discute i criteri per la fissazione di un assegno divorzile. Laddove si accerta un divario delle condizioni economico-patrimoniali delle parti e l’impossibilità di colmarlo autonomamente, la questione a sapere è quale sia il carattere dell’assegno: mantenimento, compensazione per le conseguenze del contributo fornito dal coniuge in situazione di svantaggio (sacrificio delle proprie aspettative professionali e reddituali), risarcimento perché la crisi del matrimonio è da addebitare all’altro coniuge? La distinzione può avere importanti conseguenze anche sulle decisioni in fase di separazione pre-divorzio.
Nel suo contributo «Sesso e genere», Fabrizio Felice riflette sulla terminologia a margine del progetto di legge in materia di omolesbobitransfobia, inserendosi nel dibattito avviato nei movimenti femministi (si veda al riguardo già il contributo in Newsletter 2020#3) analizza l’uso giuridico del significato di «genere» a livello internazionale e nazionale, per concludere come l’estensione degli articoli del codice penale a motivi fondati sul sesso, sul genere, sull’orientamento sessuale o sull’identità di genere pare dunque riflettere «una linea di politica legislativa di inclusione e di protezione ampia, e nondiscriminatoria, delle vittime in condizione di particolare vulnerabilità.»
Ci piace infine segnalare il contributo di Francesca Fiecconi «LA FASE 2: FIAT IUSTITIA NE PEREAT MUNDUS» che a partire dalle esperienze maturate durante il lock-down discute possibilità e limiti di alcune modalità di lavoro e di tenere udienze a distanza, dopo che «la pandemia ha provocato la perdita del classico luogo di incontro e di confronto dei diritti soggettivi – il foro». Vi sono effettivamente le condizioni per tornare come prima? O, viceversa, occorre piuttosto misurarsi con qualcosa dentro il sistema che è irreversibilmente mutato? Il gesto politico più importante che possiamo compiere è provare a guidare questo cambiamento.

USA: ABORTION RESTRICTION


Reproductive Rights


2020

Christen E. HAMMOCK, «Mary Doe Ex. Rel. Satan?: Parody, Religious Liberty & Reproductive Rights», in: Columbia Journal of Gender and Law 2020, S. 46-92.
 
«In 2015, a woman known as «Mary Doe» challenged a Missouri abortion restriction requiring her to wait seventy-two hours after receiving certain «informed consent» materials before she could obtain an abortion. Mary Doe challenged the restrictions in federal and state court on religious grounds as a member of the Satanic Temple. This paper examines the Satanic Temple’s litigation through the lens of parody—a literary technique that involves repeating another text’s form or content in order to critique it. Mary Doe’s litigation mirrored that of Hobby Lobby v. Burwell, in which a for-profit corporation claimed a religious accommodation from the ACA’s contraceptive mandate. The litigation forces two comparisons—between mainstream religious beliefs and other strongly held matters of conscience, and between abortion and other constitutional claims—and illuminates the «distortions» that often appear in reproductive rights litigation.»
 
Direct link to the article (journals.library.columbia.edu)
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Rechtsprechung
Jurisprudence

EUROPE: DROITS DES PERSONNES TRANS*

 

Violation du droit au respect de la vie privée d'une homme trans*  Refus de modification de l'Etat civil (violation de l'article 8 CEDH)


Cour européenne des droits de l'homme, arrêt du 9 juillet 2020, Y.T. c. Bulgarie (Requête n° 41701/16)

Suite à différentes opérations chirurgicales dans le cadre de son parcours de transition, le recourant saisit le tribunal de district, en particulier dans le but d’obtenir la modification de ses prénoms, patronyme et nom de famille, ainsi que la substitution de la mention relative au sexe et de son numéro d’identification civil dans les registres électroniques.
 
Le tribunal de district et le tribunal régional ont refusé d’accéder aux demandes du recourant sur la base de trois éléments principaux. Premièrement, les tribunaux ont exprimé la conviction que la conversion sexuelle n’était pas possible dès lors que la personne présentait des caractéristiques physiologiques sexuelles opposées à la naissance. Deuxièmement, ils ont considéré que la seule aspiration socio‑psychologique d’une personne n’était pas suffisante pour faire droit à une demande de conversion sexuelle. Enfin et de toute façon, le droit interne ne prévoyait pas de critères permettant une telle conversion sur le plan juridique (§ 71)
 
La CrEDH rappelle que si l’article 8 de la Convention a essentiellement pour objet de prémunir l’individu contre des ingérences arbitraires des pouvoirs publics, il ne se contente pas d’astreindre l’État à s’abstenir de pareilles ingérences : à cet engagement négatif peuvent s’ajouter des obligations positives inhérentes à un respect effectif de la vie privée ou familiale. La frontière entre les obligations positives et les obligations négatives de l’État au titre de l’article 8 de la Convention ne se prête pas à une définition précise mais les principes applicables dans le cas des premières sont comparables à ceux valables pour les secondes (§ 60).
 
Dans des affaires similaires, la Cour a jugé plus approprié d’examiner des allégations liées au refus de réassignation de genre sous l’angle des obligations positives de garantir le respect de l’identité sexuelle des individus (voir, par exemple, CEDH [GC], arrêt du 16 juillet 2014, Hämäläinen c. Finlande [Requête n° 37359/09] §§ 62-64) (§ 61).
 
Par ailleurs, en ce qui concerne la mise en balance des intérêts concurrents, la Cour a souligné l’importance particulière que revêtent les questions touchant à l’un des aspects les plus importants de la vie privée, soit le droit à l’identité sexuelle, domaine dans lequel les États contractants jouissent d’une marge d’appréciation restreinte (Hämäläinen, précité, § 67; CEDH, arrêt du 6 avril 2017, A.P., Garçon et Nicot c. France [Requête n° 79885/12, 52471/13 et 52596/13] § 123) (§ 63).
 
La CrEDH note que les tribunaux n’ont aucunement élaboré leur raisonnement quant à la nature exacte de cet intérêt général et n’ont pas réalisé, dans le respect de la marge d’appréciation accordée, un exercice de mise en balance de cet intérêt avec le droit du requérant à la reconnaissance de son identité sexuelle. Dans ces conditions, la Cour ne peut déceler quelles sont les raisons d’intérêt général ayant conduit au refus de mettre en adéquation l’état masculin du requérant et la mention correspondant à cet état sur les registres civils (§ 71).
 
La CrEDH estime nécessaire de se référer aux recommandations émises par des organes internationaux, notamment le Comité des Ministres et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, ainsi que le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, sur des mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de sexe, parmi lesquelles se trouve la recommandation faite aux États visant à permettre le changement de nom et de sexe dans les documents officiels de manière rapide, transparente et accessible (§ 73).
 
Elle conclut à une violation de l’art. 8 de la Convention.

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EUROPE: TRANS* PERSONS' RIGHTS

 

Violation of the right to private life of a trans* man - refusal to modify the civil status registers (violation of Art. 8 of the Convention)


European Court of Human Rights, judgement of 16 July 2020, Rana c. Hungary (Application no. 40888/17)

Born a female in Iran, the applicant, a transgender man who had obtained asylum in Hungary, complained about the Hungarian authorities’ refusal to change his name and sex marker from «female» to «male» in his identity documents because he did not have a Hungarian birth certificate.
 
The Constitutional Court rejected the applicant’s constitutional complaint because of the existing legal framework since no statutory basis for changing the names of non-Hungarian citizens existed. The Constitutional Court noted, however, that this is nevertheless a fundamental right and that it is necessary to amend the legislation. In its view, the legislator was under the obligation to find a different solution for petitioners without Hungarian birth certificates. The Constitutional Court called upon Parliament to meet its legislative duty by 31 December 2018 and invited the applicant to resubmit his request (§ 13).
 
The ECtHR refers to the relevant Convention principles regarding positive obligations under Article 8, which have been summarised in ECHR (GC), judgement of 16 July 2014, Hämäläinen c. Finland (Application no. 37359/09) §§ 65‑67. It considers that the main question to be addressed in the present case is whether, in view of the margin of appreciation available to them, the Hungarian authorities struck a fair balance between the competing interests of the applicant in having his gender identity legally recognised and the community as a whole (§ 38).
 
The Court observes that the domestic authorities rejected the applicant’s application purely on formal considerations, without examining his situation and therefore without conducting any balancing exercise of the competing interests. In particular, the relevant authorities did not take into account the fact that the applicant had been recognised as a refugee precisely because he had been persecuted on the grounds of his transgenderism in his country of origin. Therefore, the applicant could not reasonably have been expected to pursue the recognition of gender reassignment and the name‑change procedure in his country of birth (§ 40).
 
Besides, an additional administrative burden cannot in itself justify an unconditional refusal (§ 41).
 
The Court concluded that there has therefore been a violation of Article 8 of the Convention.

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SCHWEIZ: FAMILIENRECHT

 

Unterhalt für ein mündiges Kind in Ausbildung geht Unterhalt für (Ex-) Ehegatten nicht vor


Bundesgericht, 11. Februar 2020 (146 III 169), mit Besprechung durch Béatrice Haeny und Kommentar 

Der Unterhaltsanspruch eines volljährigen Kindes in Ausbildung hat im Falle einer finanziellen Mankosituation hinter denjenigen eines unterhaltsberechtigten (Ex-) Ehegatten zurückzutreten. Diese Rechtsprechung ist folgenreich.
«Das Appellationsgericht des Kantons Tessin hatte eine Frau 2018 im Rahmen des Scheidungsverfahrens zu Unterhaltszahlungen an ihren früheren Gatten verpflichtet. Da sie auch den Unterhalt für die minderjährige Tochter und die 1997 geborene volljährige Tochter in Ausbildung zu gewährleisten habe, resultiere eine finanzielle Mankosituation; Unterhalt für den Ex-Mann habe sie deshalb erst ab Ende der Ausbildung der älteren Tochter zu leisten.»

«Das Bundesgericht heisst in seiner öffentlichen Beratung vom Dienstag die dagegen erhobene Beschwerde des Mannes teilweise gut und weist die Sache zu neuem Entscheid zurück ans Appellationsgericht.» (Zitate gemäss Pressemitteilung vom 11. Februar 2020).

Gemäss dem am 1. Januar 2017 in Kraft getretenen Art. 276a ZGB, geht die Unterhaltspflicht gegenüber dem minderjährigen Kind den anderen familienrechtlichen Unterhaltspflichten vor. In begründeten Fällen kann das Gericht von dieser Regel absehen, insbesondere um eine Benachteiligung des unterhaltsberechtigten volljährigen Kindes zu vermeiden. Das Bundesgericht führt aus, damit sei gemeint, dass in besonderen Fällen die Unterhaltspflicht gegenüber minderjährigen Kindern nicht derjenigen gegenüber volljährigen, sich noch in Ausbildung befindlichen Geschwistern vorgeht. Kein Thema sei hingegen die Hierarchie der Unterhaltsansprüche zwischen (Ex-) Ehegatten und volljährigem Kind in Ausbildung.

In Newsletter DroitMatrimonial.ch vom Juni 2020 findet sich eine französische Übersetzung dieses italienischsprachigen Urteils, kommentiert von Béatrice Haeny. Sie zeigt auf, wie mit dieser Rechtsprechung eine Ungleichbehandlung zwischen volljährigen Kindern geschaffen wird, je nach Zivilstand des unterhaltspflichtigen Elternteils. Weiter beschränkt sich die Bedeutungslosigkeit von Art. 276a Abs. 2 ZGB nicht auf das Verhältnis zum Ex-Ehegatten, sondern auch auf das Verhältnis zu minderjährigen Geschwistern: Gemäss Art. 277 Abs. 2 ZGB hat das volljährige Kind sowieso nur Anspruch auf Unterhalt, wenn es den Eltern nach den gesamten Umständen zugemutet werden darf, womit volljährige Kinder in Mankofällen definitionsgemäss gar keinen Unterhaltsanspruch haben können. Das neue Recht begnügt sich also nicht damit, die Situation des volljährigen Kindes gegenüber dem bisherigen Recht beizubehalten, sondern zu verschlechtern, weil nämlich nach neuem Recht auch der Betreuungsunterhalt für das minderjährige Kind – das Manko des betreuenden Elternteils – bei der Berechnung des Unterhaltbedarfs des minderjährigen Kindes einzubeziehen ist, womit sich der für das volljährige Kind zur Verfügung stehende Teil weiter reduziert. Damit «thront das minderjährige Kind allein auf dem Gipfel der vom Gesetzgeber gewollten Hierarchie». Auch sonst ist die Lage der volljährigen Kinder in der schweizerischen Rechtsordnung eine schwierige: Im Zivilprozess z.B. gelten sie nicht als besonders schutzbedürftig (womit z.B. die soziale Untersuchungsmaxime gemäss Art. 296 Abs. 1 und 3 ZPO nicht Anwendung findet) und im Steuerrecht sind Unterhaltsbeiträge an volljährige Kinder nicht abziehbar.
Da es nicht am Bundesgericht liegt, die Benachteiligung volljähriger Kinder verheirateter Eltern zu korrigieren, liegt der Ball beim Gesetzgeber.

Kommentar von Rosemarie Weibel
Je nach Familienkonstellation kann diese Hierarchie der Unterhaltsansprüche überhaupt unterschiedliche Folgen haben: Besteht das Manko und damit der Unterhaltsanspruch beim betreuenden Elternteil, bleibt der Unterhaltsanspruch dieses Familienteils insgesamt gleich oder gar besser, weil gegenüber minderjährigen Kindern der Eigenbedarf des unterhaltspflichtigen Elternteils restriktiver berechnet wird. Betreut der Elternteil mit dem besseren Einkommen gleichzeitig das/die minderjährige/n Kind/er und lebt nur das volljährige, noch in Ausbildung befindliche Kind beim andern Elternteil, geht dieser Familienteil möglicherweise gänzlich leer aus. Vorstellbar ist auch, dass ein volljähriges Kind sich mit dem unterhaltspflichtigen Elternteil dessen Notbedarf teilen muss während der andere Ehegatte und die minderjährigen Geschwister Unterhalt erhalten. Diese Hierarchie der Unterhaltsansprüche ist somit insgesamt unbefriedigend, was sich z.T. auch in den schlussendlich öfters finanziell begründeten Streitigkeiten um die Betreuung der Kinder bzw. darum, bei wem sie wohnen, zeigt. Weiter haben Hierarchie der Unterhaltsbeiträge verbunden mit dem Entscheid, wer bei wem wohnt, auch Folgen auf die möglichen Ansprüche gegenüber Sozial-, Ausbildungs- und Familienbeihilfen. Dies wäre bei einer allfälligen Revision mitzuberücksichtigen.


Direkter Zugang zur Pressemitteilung vom 11. Februar 2020: deutsch; französisch; italienisch
Direkter Zugang zum Urteil (bger.ch)
Beitrag von Béatrice Haeny in DroitMatrimonial.ch juin 2020
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SCHWEIZ, ZÜRICH: ARBEITSRECHT

 

Drei hängige Verfahren betreffend Umkleidezeit in Spitälern im Kanton Zürich

 

Gastbeitrag von Markus BISCHOFF, Rechtsanwalt, Zürich
 

Umkleiden ist Arbeitszeit! Diesen Grundsatz anerkennen im Kanton Zürich immer mehr Spitäler und haben entschieden, die Umkleidezeit in Zukunft zu entschädigen. Die Umsetzung wird von der Gewerkschaft vpod als ungenügend bezeichnet, weil nicht die volle Umkleidezeit entschädigt wird. Die Umsetzung erfolgt in verschiedenen Varianten. So hat ein Spital entschieden, die bisherige fakultative Pause als obligatorisch zu erklären. Alle Spitäler haben sich aber bis anhin geweigert, rückwirkend die Umkleidezeit zu entschädigen. Deswegen sind drei verschiedene Rechtsverfahren hängig, welche nicht deckungsgleich sind, weil die Rechtslage jeweils anders ist.
Am fortgeschrittensten ist das Verfahren gegen das Spital Limmattal. Verschiedene Gemeinden sind Träger des Spitals und in einem Zweckverband organsiert. Der Zweckverband ist öffentlich-rechtlicher Natur und hat den denselben Status im Kanton Zürich wie eine kommunale Verwaltung. Massgebend ist das Personalrecht, welches der Träger des Spitales, der Spitalverband Limmattal, erlassen hat. Das Arbeitsgesetz ist für die Frage der Arbeitszeit wie in der öffentlichen Verwaltung nicht anwendbar. Eine Definition des Begriffes Arbeitszeit findet sich im Personalrecht des Spitalverbandes nicht. In den Rechtsschriften wurde argumentiert, gemäss Rechtsprechung und Lehre sei Arbeitszeit jene Zeit, für welche die Arbeitnehmerin sich inner- oder ausserhalb des Betriebes für das Bedürfnis des Arbeitgebers zu Verfügung halten muss. Der Bezirksrat Dietikon und das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich haben die Begehren von vier Rekurrierenden abgewiesen. Das Verwaltungsgericht hat im Urteil vom 24. Juni 2020 im Wesentlichen argumentiert, der Spital Limmattal sei wie die Gemeinden frei in der Gestaltung des Personalrechts. Der Begriff «Arbeitszeit» sei im Personalrecht sowie im subsidiär anzuwendenden kantonalen Personalrechts nicht definiert. Deshalb sei nicht zu beanstanden, wenn gemäss bisheriger gelebter Praxis die Umkleidezeit nicht als zu bezahlende Arbeitszeit zu behandeln sei. Damit habe das Spital den ihm zustehenden Spielraum nicht überschritten. Gegen dieses Urteil ist Beschwerde beim Bundesgericht in Luzern erhoben worden. Weil es um die Auslegung von kantonalem Recht geht, prüft das Bundesgericht allerdings nur, ob die Auslegung des Verwaltungsgerichts willkürlich, d.h. offensichtlich unhaltbar ist. Argumentiert wurde im Wesentlichen, wenn der Begriff «Arbeitszeit» nicht näher definiert sei, müsse er nach den üblichen Auslegungsregeln ausgelegt, und es dürfe nicht auf die gelebte Praxis abgestellt werden. Es sei willkürlich, von der Praxis auf das Gesetz zu schliessen. Die Auslegung des Begriffes «Arbeitszeit» ergebe, dass überall dieser Begriff als Zurverfügungstellung von Zeit zu Gunsten oder im Auftrag des Arbeitgebers versandt werde. Weil Umkleidezeit im Interesse und auf Weisung des Arbeitgebers geleistet werde, habe diese Zeit als Arbeitszeit zu gelten. Arbeitszeit sei generell zu entschädigen. Es gebe zwar Arbeitszeit wie Pikett- oder Bereitschaftsdienst, welche zu einem geringeren Ansatz entschädigt werde könne, doch sei der Grundsatz - Zeit gegen Lohn - im gesamten Arbeitsrecht derart zentral, dass nicht davon abgewichen werden könne.

Beim Universitätsspital Zürich (USZ) haben 113 Personen die Nachzahlung der Umkleidezeit verlangt. Das USZ ist eine öffentlich-rechtliche Anstalt und das Arbeitsgesetz ist vollumfänglich anwendbar. Das USZ hat es mit dem Verweis auf die Bestimmungen des kantonalen Personalrechts, welche den Begriff der Arbeitszeit nicht definieren sowie mit dem Hinweis auf die bisherige Praxis, abgelehnt, die Umkleidezeit zu bezahlen. Gegen die abweisende Verfügung wurde Rekurs an den Spitalrat erhoben. Der Rechtsweg geht hernach an das Verwaltungsgericht und schliesslich an das Bundesgericht in Luzern.

Zehn Mitarbeitende haben beim Arbeitsgericht Bülach eine Klage auf rückwirkende Auszahlung der Umkleidezeit gegen das Spital Bülach eingeleitet. Der Spital Bülach ist eine AG. Das Arbeitsgesetz ist vollumfänglich anwendbar. Massgebend ist das Obligationenrecht. Der erste Schriftenwechsel ist erfolgt. Ende Januar 2021 findet die Hauptverhandlung vor dem Arbeitsgericht Bülach statt. Die Gegenseite argumentiert im Wesentlichen, die Nichtbezahlung der Umkleidezeit sei vom Personal immer akzeptiert worden. Dies zeige, dass es Konsens gewesen sei, die Umkleidezeit nicht zu bezahlen. Sodann müsse zwischen Arbeitszeit- und Entlohnungszeit unterschieden werden. Es gebe durchaus auch Arbeitszeiten, welche bereits im Lohn enthalten und nicht zusätzlich zu entschädigen seien. Gegen das Urteil kann Berufung an das Obergericht des Kantons Zürich und hernach Beschwerde an das Bundesgericht in Lausanne erhoben werden.

Direkter Zugang zum Urteil des Verwaltungsgerichts Zürich
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SVIZZERA, TICINO: LEGGE SULLA PARTIA' DEI SESSI

 

Massima inquisitoria sociale: il giudice deve interpellare le parti e può assumere prove di propria iniziativa


Tribunale cantonale d'appello, IICCA, 5 marzo 2020 (12.2028.80)

Nelle controversie in materia di Legge federale sulla parità die sessi e in materia di diritto del lavoro fino a un valore litigioso di fr. 30'000.00 vale la massima inquisitoria sociale: il giudice accerta d’ufficio i fatti e apprezza liberamente le prove, pur non supplendo alle carenze di un parte negligente.
La controversia riguarda una redattrice presso la SSR (Societa svizzera di radiotelevisione) che fa valere una discriminazione nell’ambito della classificazione.
Il Pretore, basandosi unicamente sulle prove documentali, aveva respinto la petizione perché «la libertà contrattuale dovesse essere considerata predominante rispetto alla garanzia dell’uguaglianza».
Il Tribunale d’appello del Canton Ticino, in accoglimento del ricorso contro la sentenza pretorile, rinvia l’incarto al Pretore affinché completi l’istruttoria. In particolare andranno accertate il percorso professionale dei colleghi uomini, l’attività da loro svolta prima di venire assunti, in quale classe e funzione sono stati inseriti nell’organico nonché quando e per quale ragione hanno ottenuto l’accesso a una o più classi superiori.
Il diritto alla prova è espressamente codificato all’art. 152 cpv. 1 CPC e ogni parte può pretendere che il giudice assuma tutti i pertinenti mezzi di prova offerti tempestivamente e nelle forme prescritte (consid. 4.1). Inoltre, in questo tipo di controversie vale la massima inquisitoria (art. 247 cpv. 2 lett. a e b cifra 2 CPC), ciò che impone al giudice di interpellare le parti se ha motivo di dubitare della completezza delle allegazioni di fatto e dei mezzi di prova offerti e può assumere prove di propria iniziativa (consid. 4.3). Il TA precisa pure che anche in relazione all’art. 328 CO il principio della libertà contrattuale andrà analizzato, e se del caso debitamente relativizzato, «tenendo conto della natura parastatale della datrice di lavoro e del ruolo di servizio pubblico da essa svolto.»

Direkter Accesso diritto alla sentenza (sentenze.ti.ch)
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POLEN: RECHT AUF ABTREIBUNG

 

Verschärfung des Abtreibungsverbots in Polen 

 

Urteil Verfassungsgericht Polen vom 22. Oktober 2020

Im Urteil des polnischen Verfassungsgerichts wird das bereits restriktive Abtreibungsrecht weiter verschärft  das Recht auf Abtreibung wird gar faktisch abgeschafft. Neu sind selbst Schwangerschaftsabbrüche aufgrund schwerer Fehlbildungen gemäss Verfassungsgericht verboten. Das verfassungsmässig garantierte Recht auf Leben werde dadurch verletzt. Bisher gab es vom generellen Abtreibungsverbot drei Ausnahmen: bei Vergewaltigung, Gefahr für Leib und Leben der Schwangeren und bei einer schwerwiegenden Schädigung des Fötus. Dieses Abtreibungsrecht war ein Kompromiss aus dem Jahr 1993 zwischen der damaligen Regierung und der katholischen Kirche in Polen. Die letzte der drei Ausnahmen wurde nun für verfassungswidrig erklärt. Dies kommt einem Abtreibungsverbot gleich, da von den rund 1100 Abbrüchen im Jahr 2019 97 Prozent aufgrund der schwerwiegenden Schädigung des Fötus gemacht worden sind. Es handelt sich dabei um ein rechtsextremes und enorm frauenfeindliches Urteil. Zehntausende Pol*innen gingen daraufhin auf die Strassen und protestierten gegen den Entscheid. Wir solidarisieren uns mit den Protesten!

Urteilsbesprechung von Anna Rakowska-Trela (verfassungblog.de)
Berichterstattung der WOZ (woz.ch)
Accès direct à l’arrêt (hudoc.echr.coe.int)
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DEUTSCHLAND: VERFASSUNGSRECHT

 

Verfassungswidrigkeit des brandenburgischen Parité-Gesetzes - keine einfachgesetzliche Änderung demokratischer Strukturprinzipien


Verfassungsgericht des Landes Brandenburg, 23. Oktober 2020, VfGBbg 55/19

 

Gastbeitrag von Lea RABE, Doktorandin Universität Münster

Die durch das Zweite Gesetz zur Änderung des Brandenburgischen Landeswahlgesetzes – Parité-Gesetz vom 12. Februar 2019 (GVBl. I/19, Nr. 1) eingefügten §§ 25 III 2-7, 30 I 2 Nr. 2 Satz 3 BbgLWahlG sind nichtig. Die Beschwerdeführerinnen und Beschwerdeführer sind durch das Parité-Gesetz in ihren Grundrechten aus Art. 12 II, III 1 BbgLV und Art. 22 III 1 BbgLV verletzt.
Das Verfassungsgericht des Landes Brandenburg hat mit Urteil vom 23. Oktober 2020 die geschlechterparitätischen Bestimmungen des Brandenburgischen Landewahlgesetzes im Verfassungsbeschwerdeverfahren für verfassungswidrig erklärt. Die beschwerdeführenden Abgeordneten des Landtags (AfD und parteilos) seien in ihren Grundrechten auf passive Wahlrechtsgleichheit (Art. 22 III 1 BbgLV) und Gleichberechtigung (Art. 12 II, III 1 BbgLV) verletzt. Die paritätischen Regelungen schlössen die Kandidaturmöglichkeit zumindest für die Hälfte der Listenplätze, bei Erschöpfung der Vorlisten - aufgrund der Notwendigkeit der Listenbildung nach dem Reißverschlussprinzip - sogar vollständig aus. Zudem seien Bewerber und Bewerberinnen gegenüber personenstandsrechtlich «divers» oder ohne Geschlechtseintrag registrierten Personen benachteiligt; diese könnten sich im Rahmen ihrer Auswahlfreiheit nach § 25 III 6 BbgLWahlG für die aussichtsreichere Liste entscheiden und so ihre Wahlchancen erhöhen. Das Parité-Gesetz konkretisiere weder die Gleichheit der Wahl noch das Demokratieprinzip (Art. 2 I, II BbgLV), sondern stehe zu letzterem vielmehr im Widerspruch: Art. 2 II, 56 I 1 BbgLV brächten ein Modell der Gesamtrepräsentation zum Ausdruck - die Vorstellung, dass nur eine effektive Vertretung auch von Frauen im Parlament dem Prinzip der Volkssouveränität entspreche, lege hingegen ein deskriptives, gesellschaftswissenschaftliches Verständnis von Repräsentation zugrunde. Dieses stimme mit dem rechtlichen Verständnis der Landesverfassung nicht überein. Auch Art. 12 III 2 BbgLV (Gleichstellung von Mann und Frau) könne die Eingriffe nicht rechtfertigen: Die Staatszielbestimmung statuiere keine Befugnis zur einfachgesetzlichen Änderung verfassungskonstituierender demokratischer Strukturprinzipien. Die wesentlichen demokratischen Entscheidungen seien der verfassunggebenden beziehungsweise -ändernden Gewalt vorbehalten.
Eine parallel eingereichte Organklage wies das Landesverfassungsgericht wegen Verfristung gemäß § 36 III VerfGGBbg als unzulässig ab. Zeitgleich verhandelte es jedoch das Organstreitverfahren VfGBbg 9/19. Nach der Entscheidung des Thüringer Verfassungsgerichtshofs vom 15.7.2020 stellen die beiden Urteile die zweite verfassungsgerichtliche Auseinandersetzung mit dem Thema Parität aus Deutschland dar.
 
Zum Urteil (verfassungsgericht.brandenburg.de)
Zur Pressemitteilung des VfGBbg (verfassungsgericht.brandenburg.de)
Zum Symposium Gender Parity in Parliamentsauf dem Verfassungsblog (verfassungsblog.de)
Parlamentarische Initiative (Paritätische Wahllisten)
siehe auch Rita Süssmuth / Jelena von Achenbach / Frauke Brosius-Gersdorf / Christine Hohmann-Dennhardt / Renate Jaeger / Silke Laskowski / Friederike Wapler: Es gibt keinen Besitzstandsschutz im Wahlrecht, VerfBlog, 2020/10/21 (verfassungsblog.de)
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DEUTSCHLAND: VERFASSUNGSRECHT

 

Organstreitverfahren zum brandenburgischen Parité-Gesetz - Verletzung landesverfassungsmässig geschützte Rechte politischer Parteien


Verfassungsgericht, 23. Oktober 2020, VfGBbg 9/19

 

Gastbeitrag von Lea RABE, Doktorandin Universität Münster

Durch den Erlass des Zweiten Gesetzes zur Änderung des Brandenburgischen Landeswahlgesetzes – Parité-Gesetz vom 12. Februar 2019 (GVBl. I/19, Nr. 1), das eine Verpflichtung politischer Parteien zur Aufstellung geschlechtsparitätischer Wahllisten statuiert, hat der Landtag Brandenburg die Rechte des Landesverbandes der Nationaldemokratischen Partei Deutschlands aus Art. 20 I BbgLV, Art. 21 I 2 GG (Organisations- und Programmfreiheit), Art. 21 I 1 GG, Art. 20 III 2, 22 III 1, 2 BbgLV (Wahlvorschlagsfreiheit) und Art. 21 GG, Art. 12 I, II, 20 I, 21 BbgLV (Chancengleichheit) verletzt.
Mit Urteil vom 23. Oktober 2020 hat das Verfassungsgericht des Landes Brandenburg im Organstreitverfahren die Verletzung der Rechte der Landesverbandes der NPD auf Organisations- und Programmfreiheit, Chancengleichheit und Wahlfreiheit durch Erlass des brandenburgischen Parité-Gesetzes festgestellt. Aufgrund der Rolle der Parteien im demokratischen Willensbildungsprozess müssten auch die innerparteilichen Organisations- und Entscheidungsprozesse frei von inhaltlicher staatlicher Einflussnahme gehalten und ein freies, demokratisch ausgestaltetes Aufstellungsverfahren geschützt werden. Durch die Vorgabe geschlechtsparitätischer Listenbesetzung (§ 25 III BbgLWahlG) reduziere sich aber der Entscheidungsspielraum bei der Listenaufstellung und es werde eine (geschlechts-)programmatische Entscheidung vorgegeben. Die Antragstellerin sei gegenüber Parteien mit einem ausgewogenen Geschlechterverhältnis und solchen, die nur Personen eines Geschlechts aufnehmen und vertreten, benachteiligt. Sie müsse aufgrund ihres geringen Frauenanteils (13,6%) entweder mit einer stark verkürzten Liste oder - im Fall der Zurückweisung - ohne Landesliste zur Wahl antreten. Auch die Ausnahmevorschrift des § 25 III 7 BbgLWahlG gelte für sie nicht. Das Parité-Gesetz konkretisiere weder die Gleichheit der Wahl noch das Demokratieprinzip (Art. 2 I, II BbgLV), sondern stehe zu letzterem vielmehr im Widerspruch (vgl. die Besprechung der Entscheidung VfGBbg 55/19 in dieser Ausgabe). Auch Art. 12 III 2 BbgLV (Gleichstellung von Mann und Frau) könne die Eingriffe nicht rechtfertigen, da die Staatszielbestimmung keine Befugnis zur einfachgesetzlichen Änderung verfassungskonstituierender demokratischer Strukturprinzipien begründe. Die wesentlichen demokratischen Entscheidungen seien der verfassunggebenden beziehungsweise -ändernden Gewalt vorbehalten.
Über eine hilfsweise eingereichte Verfassungsbeschwerde war nicht mehr zu entscheiden.  Zeitgleich verhandelt wurde jedoch im Verfassungsbeschwerdeverfahren VfGBbg 55/19. Nach der Entscheidung des Thüringer Verfassungsgerichtshofs vom 15. Juli 2020 stellen die beiden Urteile die zweite verfassungsgerichtliche Auseinandersetzung mit dem Thema Parität aus Deutschland dar.
 
Zum Urteil (verfassungsgericht.brandenburg.de)
Zur Pressemitteilung des VfGBbg (verfassungsgericht.brandenburg.de)
Zum Symposium Gender Parity in Parliamentsauf dem Verfassungsblog (verfassungsblog.de)
Parlamentarische Initiative (Paritätische Wahllisten)
siehe auch Rita Süssmuth / Jelena von Achenbach / Frauke Brosius-Gersdorf / Christine Hohmann-Dennhardt / Renate Jaeger / Silke Laskowski / Friederike Wapler: Es gibt keinen Besitzstandsschutz im Wahlrecht, VerfBlog, 2020/10/21 (verfassungsblog.de)
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Rechtspolitik
Objets politiques

SCHWEIZ: BOTSCHAFT


Reform berufliche Vorsorge (BVG 21)


Botschaft des Bundesrates zur Änderung des Bundesgesetzes über die berufliche Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenvorsorge (Reform BVG 21) vom 25. November 2020

«Mit der Reform der beruflichen Vorsorge (BVG 21) sollen das Rentenniveau gesichert, die Finanzierung gestärkt und die Absicherung von Teilzeitbeschäftigten – und damit insbesondere von Frauen – verbessert werden. An seiner Sitzung vom 25. November 2020 hat der Bundesrat die Botschaft für diese Reform verabschiedet und ans Parlament überwiesen.»

Medienmitteilung (bsv.admin.ch)
Direkter Zugang zur Botschaft (newsd.admin.ch)
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SCHWEIZ: 6. BERICHT DER SCHWEIZ ZUR CEDAW


UNO-Frauenrechtskonvention


Sechster Bericht zum Übereinkommen der UNO zur Beseitigung jeder Form von Diskriminierung der Frau (CEDAW) der Schweiz vom 25. November 2020

«Im ihrem sechsten Bericht zum Übereinkommen der UNO zur Beseitigung jeder Form von Diskriminierung der Frau (CEDAW) zieht die Schweiz eine grundsätzlich positive Bilanz: Eine erste nationale Gleichstellungsstrategie ist in Arbeit und auf Gesetzesebene fördern verschiedene Neuerungen die Gleichstellung. Der Bericht weist aber auch auf bestehende Herausforderungen hin: Ungleichheiten im Erwerbsleben oder das Problem der Gewalt gegen Frauen. Der Bundesrat hat den Bericht an seiner Sitzung vom 25. November 2020 genehmigt.»

Medienmitteilung (ebg.admin.ch)
Direkter Zugang zum Bericht (ebg.admin.ch)
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SCHWEIZ: INKRAFTTRETEN EINES BUNDESGESETZES


Inkrafttreten des Bundesgesetzes zur Unterstützung von betreuenden Angehörigen


Beschluss des Bundesrates vom 7. Oktober 2020

Das neue Bundesgesetz über die Verbesserung der Vereinbarkeit von Erwerbstätigkeit und Angehörigenbetreuung wird in zwei Etappen in Kraft gesetzt.
Am 1. Januar 2021 tritt die neue Regelung zur Lohnfortzahlung bei kurzen Arbeitsabwesenheiten in Kraft sowie die Ausweitung der Betreuungsgutschriften in der AHV und die Anpassung des Anspruchs auf Intensivpflegezuschlag und Hilflosenentschädigung für Kinder.
Nach dem neuen Art. 329g OR, haben Arbeitnehmer*innen Anspruch auf bezahlten Urlaub für die Zeit, die zur Betreuung eines Familienmitglieds, der Lebenspartnerin oder des Lebenspartners mit gesundheitlicher Beeinträchtigung notwendig ist; der Urlaub beträgt jedoch höchstens drei Tage pro Ereignis und höchstens zehn Tage pro Jahr.
Der Anspruch auf Betreuungsgutschriften in der AHV muss wie bisher jährlich schriftlich angemeldet werden. Verwandten gleichgestellt werden neu Lebenspartner*innen, die seit mindestens fünf Jahren ununterbrochen mit den Versicherten einen gemeinsamen Haushalt führen. Schliesslich soll künftig soll der Anspruch auf Hilflosenentschädigung und Intensivpflegezuschlag der IV erst dann sistiert werden, wenn das Kind einen ganzen Kalendermonat im Krankenhaus verbracht hat
Per 1. Juli 2021 soll dann der bezahlte 14-wöchige Urlaub für die Betreuung von schwer kranken oder verunfallten Kindern in Kraft gesetzt werden. Damit werden Arbeitnehmer*innen Anspruch auf eine innerhalb einer Rahmenfrist von 18 Monaten zu beziehende Betreuungsentschädigung und Betreuungsurlaub von bis zu 98 Tagen nach den Artikeln 16i–16m EOG haben, wenn ihr oder sein Kind wegen Krankheit oder Unfall gesundheitlich schwer beeinträchtigt ist. Daneben besteht ein Kündigungsschutz während des Betreuungsurlaubs, längstens aber während sechs Monaten ab Beginn des Anspruchs auf das erste Taggeld. Das Taggeld beträgt 80% des versicherten Verdienstes, wie bei der Mutterschaftsentschädigung höchstens aber Fr. 196.00 im Tag.
Wie die eidgenössische Kommission für Frauenfragen in ihrer Vernehmlassungsstellungnahme vom September 2018 festhielt, leistet eine Verbesserung der Vereinbarkeit von Erwerbstätigkeit und Angehörigenbetreuung nicht nur einen Beitrag zum Erhalt der Erwerbsbeteiligung von Fachkräften, sondern auch zur Gleichstellung von Frau und Mann, da der grössere Teil der familiären Betreuungs- und Pflegeaufgaben heute von Frauen erbracht wird.

Bezüglich Erwerbsersatzgesetz ist noch eine Änderung betreffend Mutterschaftsentschädigung bei längerem Spitalaufenthalt des Neugeborenen hängig (siehe Newsletter 2018#2): Beide Räte haben der Vorlage zugestimmt, eine Differenz besteht noch mit Bezug auf das Erfordernis des Nachweises, dass die Mutter zum Zeitpunkt der Niederkunft beschlossen hatte, die Erwerbstätigkeit nach dem Mutterschaftsurlaub wieder aufzunehmen (parlament.ch, Geschäft Nr. 18.092).

Direkter Zugang zur Medienmitteilung samt Unterlagen (Vernehmlassungsbericht, Botschaft, Gesetzesentwurf; admin.ch/gov)
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SCHWEIZ: ABLEHNUNG PARLAMENTARISCHE INITIATIVE


Paritätische Wahllisten


Parlamentarische Initiative 19.440 eingereicht von Irène Kälin am 14. Juni 2019

Die parlamentarische Initiative verlangt das Bundesgesetz über die politischen Rechten derart anzupassen, dass auf den Listen der Nationalratswahlen beide Geschlechter paritätisch vertreten sind.
Der Vorstoss nimmt Bezug auf das in Brandenburg beschlossene Paritätsgesetz und begründet die angestrebte Änderung damit, dass Frauen nach wie vor in der Politik massiv untervertreten seien. Für eine Demokratie sei die Möglichkeit gleichberechtigter Teilnahme aller Bürger*innen am Prozess der politischen Willensbildung unverzichtbar. Der Nationalrat gab der Initiative am 16. September 2020 leider keine Folge.

Direkter Zugang zur parlamentarischen Initative (parlament.ch)
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SCHWEIZ: PARLAMENTARISCHE INITIATIVE AUF BUNDESEBENE


Elternzeit von 14/14 Wochen. Gleiche Chancen im Erwerbsleben


Parlamentarische Initiative 20.472 eingereicht von Kathrin Bertschy am 25. September 2020

Die parlamentarische Initiative verlangt eine Änderung der Erwerbsersatzordnung dahingehend, dass die Mutterschaftsentschädigung durch eine Elternzeit ersetzt wird. Diese soll sich aus der Mutterschaftsentschädigung von 14 Wochen und einer Vaterschaftsentschädigung von maximal 14 Wochen zusammensetzen. Ein Anspruch auf Vaterschaftsentschädigung soll weiter nur bei einer beidseitigen Erwerbstätigkeit der Eltern nach der Geburt des Kindes bestehen.
Eine der Hauptursachen der anhaltenden Diskriminierung von Frauen im Erwerbsleben sei die einseitige gesetzliche Regelung in der Schweiz. Frauen tragen dadurch nach der Geburt eines Kindes alleine das Risiko, am Arbeitsplatz auszufallen. Durch eine Elternzeit könne diese Ursache beseitigt werden.

Kommentar Meret Lüdi: Die Forderung nach einer Elternzeit ist sehr zu begrüssen. Die mit dieser parlamentarischen Initiative beantragte Streichung der heutigen Mutterschaftsentschädigung bzw. die Gleichsetzung der Mutterschaftsentschädigung mit der Vaterschaftsentschädigung ist jedoch klar abzulehnen. Wie u.a. die Eidgenössische Kommission für Frauenfragen in ihrem Positionspapier und die kantonale Initiative für eine Elternzeit im Kanton Bern fordern, sollte die Elternzeit erst nach der heute bestehenden Mutterschaftsentschädigung beginnen. Dies, da der Mutterschaftsurlaub nach Art. 329f OR primär dem mütterlichen Gesundheitsschutz dient. Die Elternzeit hingegen einen familienpolitischen Fokus hat. Zudem sollte die beidseitige Erwerbstätigkeit der Eltern keine Voraussetzung für den Anspruch des Vaters auf Elternzeit sein.


Direkter Zugang zur parlamentarische Initiative (parlament.ch)
Eidgenössische Kommission für Frauenfragen (EKF), Positionspapier zur Einführung eines 24-wöchigen Elternurlaubs, Bern 2016 (ekf.admin.ch)
Kantonale Initiative für eine Elternzeit im Kanton Bern (elternzeit.be)
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SCHWEIZ: MOTION AUF BUNDESEBENE


Blinder Fleck beseitigen. Lehrstuhl für feministische Ökonomie schaffen!


Motion 20.4059 eingereicht von Tamara Funiciello am 23. September 2020

Die Motion enthält den Auftrag an den Bundesrat, in der Schweiz einen Lehrstuhl für feministische Makroökonomie zu schaffen und/oder zu finanzieren.
Die Nationalrätin begründet ihren Vorstoss damit, dass 70 Prozent aller Arbeit, die verrichtet wird, Care-Arbeit ist. Dieser grosse Bereich der Arbeit findet in der universitär verankerten Wirtschaftstheorie (Neoklassik) heute kaum Beachtung.

Direkter Zugang zur Motion (parlament.ch)
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SCHWEIZ: POSTULAT AUF BUNDESEBENE


Evaluation der Revision der elterlichen Verantwortung nach Trennung oder Scheidung


Postulat 20.3972 eingereicht von Yvonne Feri am 10. September 2020

Das Postulat beauftragt den Bundesrat, einen Bericht über die Wirkung der Neuregelung der elterlichen Verantwortung nach Trennung und Scheidung (gemeinsame elterliche Sorge und Neugestaltung des Unterhaltsrechts) auszuarbeiten.
Darin soll auch evaluiert werden, ob die Ziele der Revisionen erreicht worden sind und ob nicht intendierte Nebeneffekte aufgetreten sind. Bei den zu untersuchenden Revisionen handelt es sich einerseits um die im Juli 2014 in Kraft getretenen Bestimmungen zur gemeinsamen elterlichen Sorge als Regelfall und andererseits um die Anfang 2017 in Kraft getretenen revidierten Bestimmungen zum Kindesunterhalt. 

Direkter Zugang zum Postulat und Stellungnahme des Bundesrates (parlament.ch)
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SCHWEIZ: POSTULAT AUF BUNDESEBENE


Zugang zu Verhütungsmitteln für alle sicherstellen, auch während einer Krise


Postulat 20.3998 eingereicht von Léonore Porchet am 15. September 2020

Das Postulat enthält den Auftrag an den Bundesrat, einen Bericht über den Zugang zu Verhütungsmitteln in der Schweiz während der Covid-19-Pandemie vorzulegen.
Darin soll einerseits ein Augenmerk auf die Personengruppen gelegt werden, die einen erschwerten Zugang zu Verhütungsmitteln bereits vor der Pandemie hatten und andererseits soll untersucht werden, welche Faktoren den Zugang erschweren.

Direkter Zugang zur Postulat (parlament.ch)
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SCHWEIZ: POSTULAT AUF BUNDESEBENE


Strategie zur Stärkung der Charta für Lohngleichheit


Postulat 20.4263 eingereicht von der Kommission für Wissenschaft, Bildung und Kultur des Nationalrats am 15. Oktober 2020

Das Postulat fordert den Bundesrat auf, einen Bericht über die Strategie zur Stärkung der Charta für Lohngleichheit zu erstellen.
Im Bericht sollen Möglichkeiten aufgezeigt werden, wie mehr Kantone, Gemeinden und bundesnahe Unternehmen zur Teilnahme an der Charta ermutigt werden können.

Direkter Zugang zur Postulat (parlament.ch)
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SCHWEIZ: INTERPELLATION AUF BUNDESEBENE


Diskriminierung und Sexismus bei der Schweizerischen Nationalbank


Interpellation 20.4249 eingereicht von Manuela Weichelt-Picard am 25. September 2020

Die Interpellation verweist auf den von der Republik veröffentlichten Artikel, der auf Lohndiskriminierung, Mobbing und Sexismus innerhalb der Schweizerischen Nationalbank aufmerksam macht.
Die Nationalrätin stellt dem Bundesrat verschiedene Fragen in diesem Zusammenhang. So etwa ob der Bundesrat Kenntnis von den öffentlich gemachten Vorwürfen und Missständen habe, wie der Bundesrat diese beurteile und ob die Mitarbeiter*innen der SNB eine externe und unabhängige Beschwerdestelle hätten um sich gegen die Missstände zu wehren.

Direkter Zugang zur Interpellation (parlament.ch)
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SCHWEIZ, GENF: STANDESINITIATIVE


Reform des schweizerischen Sexualstrafrecht


Genfer Grosser Rat, Zustimmung zur Resolution für eine Reform des Schweizer Sexualstrafrechts am 30. Oktober 2020

Das Genfer Kantonsparlament hat einer Resolution zugestimmt, die eine Reform des schweizerischen Sexualstrafrechts fordert.
Die sexuelle Selbstbestimmung soll besser geschützt werden. Die Standesinitiative schlägt u.a. vor, dass Angriffe auf die sexuelle Freiheit und Ehre durch das fehlende gegenseitige Einverständnis gekennzeichnet sein müssen.

Direkter Zugang zur Standesinitative (ge.ch)
Appell für ein zeitgemässes Sexualstrafrecht (stopp-sexuelle-gewalt.ch)
Weiter Informationen auf deutsch (stopp-sexuelle-gewalt.ch)
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TÜRKEI: EINSATZ FÜR MENSCHENRECHTE UND EINE UNABHÄNGIGE JUSTIZ


Die wegen Terrorvorwürfen verurteilte türkische Anwältin Ebru Timtik starb am 17. August nach 238 Tagen im Hungerstreik in Instanbul


In Erinnerung

Anstelle eines Nachrufs:

Ebru Timtik auf Wikipedia: deutsch; französisch
EBRU TIMTIK - Una vita per il rispetto dei diritti umani – di Irene Formaggia per giudicedonna.it
Continuiamo la battaglia per il rispetto dei diritti umani in Turchia. Per Ebru Timtik, per Aytaç Ünsal, per le avvocate e gli avvocati detenuti – giuristi democratici Italia
Unterstützung Appell türkischer Anwält*innen und Brief an den Bundesrat: djs-jds.ch.
BAHRI adds support to lawyers Ebru Timtik’s and Aytaç Ünsal’s call for fair trials and the administration of justice in Turkey: ibanet.org

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Aufruf
appel

SCHWEIZ: FEMINISTISCHES MAGAZIN

 

Rette das FemInfo


Crowdfunding

«Das dreimal jährlich erscheinende FemInfo stellt aktuelle feministische Forschung vor und untersucht gesellschaftsrelevante Themen aus kritisch-feministischer Perspektive.

Doch kurz vor der 60. Ausgabe sehen die Zukunftsperspektiven des FemInfo düster aus. Denn obwohl wir einen Grossteil der Arbeit ehrenamtlich erledigen, kann sich der unabhängige Verein Feministische Wissenschaft Schweiz (FemWiss) die Publikation kaum mehr leisten. Müssten wir das Magazin einstellen, würde dies, gerade angesichts des Aufschwungs feministischer Interessen und Engagements auch in der Schweiz, eine traurige Lücke an der Schnittstelle zwischen Forschung und Zivilgesellschaft hinterlassen. Hilf deshalb mit, das FemInfo vor dem Budget-Tod zu retten.»

Direkter Link zum Crowdfunding (wemakeit.com)
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Agenda

DEUTSCHLAND: Veranstaltung

2. und 3. Dezember 2020

Aufklären, Sensibilisieren, Vernetzen. LSBTI*-Rechte sind Menschenrechte!


Hirschfeld-Eddy-Stiftung (HES) / online / Sprache: Deutsch

«Das Themenspektrum reicht von Entkriminalisierung, Shrinking Spaces und religiös motivierter LSBTI-Feindlichkeit über LSBTI*-Projekte und Berichterstattung und Stärkung der Menschenrechte auf UN-Ebene bis hin zum LSBTI-Inklusionskonzept für die deutsche Außenpolitik und Entwicklungszusammenarbeit.»

Anmeldung und Programm
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SCHWEIZ: Veranstaltung

3. Dezember 2020

Gewalt während Schwangerschaft und Geburt


Juristinnen Schweiz / online, 18.30h / Sprache: Deutsch

«Schätzungsweise jede zweite werdende Mutter ist von psychischer oder physischer Gewalt betroffen. Ein Tabuthema, das wir mit einer Diskussion hinsichtlich rechtlicher und gesellschaftlicher Aspekte beleuchten.»

Zoom-Gespräch mit: Prof. Dr. iur. utr. Brigitte Tag, Rechtsprofessorin, Universität Zürich; Helen Huldi, Frauenärztin FMH u. Ausbildnerin SIWF; Monika Di Benedetto, Präsidentin Roses Revolution Schweiz; Stephanie Meyer, Wiss. Mitarbeiterin Berner Fachhochschule

Die Veranstaltung findet im Rahmen der Aktionstage 16 Tage gegen Gewalt an Frauen* statt.

Informationen zu Veranstaltungen während den Aktionstagen (25.11-10.12)
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SCHWEIZ: Juristische Fachtagung der SFH

3. Dezember 2020

Frauen auf der Flucht


Flüchtlingshilfe Schweiz / online, 9.15 - 15.30h  / Sprache: Deutsch

«Im Jahr 2017 hat die Schweiz die Istanbul-Konvention zum Schutz von Frauen und Mädchen gegen jede Form von Gewalt unterzeichnet. Die Fachtagung thematisiert die Umsetzung dieses verpflichtenden Instrumentes und der damit verbundenen Empfehlungen.

Insbesondere geht es in der Fachtagung um die Berücksichtigung geschlechtsspezifischer Gewalt als Fluchtgrund und um die Sensibilisierung von Akteuren im Asylverfahren auf Gewalt, welche weibliche Asylsuchende möglicherweise erfahren haben oder noch immer erfahren. Auch rechtliche Implikationen im Asylverfahren werden thematisiert und die Asylpraxis der Schweizer Behörden im Lichte der Istanbul-Konvention analysiert.
»

Anmeldung und Informationen (fluechtlingshilfe.ch)
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DEUTSCHLAND: Fachtagung

4. Dezember 2020

Geschlechtergerecht durch die Pandemie?


economy, feminism and science (efas) / online, 9.00 - 15.00 h / Sprache: Deutsch

«Das Ökonominnen-Netzwerk efas lädt am 4. Dezember 2020 zu einer Fachtagung ein, die die aktuelle Situation von Frauen in der Corona-Krise reflektiert. Denn die Krise macht sichtbar, welche ökonomischen und sozialpolitischen Verhältnisse defizitär sind, allen voran die Art und Weise, wie Care in unserer Gesellschaft organisiert ist. Sie zeigt auf, wie stark traditionelle Geschlechterarrangements immer noch Teil dieser Verhältnisse sind. Gleichzeitig ergeben sich aus dieser Sichtbarkeit auch neue Chancen dafür, geschlechtergerechte Veränderungen auf die Tagesordnung zu setzen. Auf der Tagung sollen aktuelle wissenschaftliche Erkenntnisse zu diesen Fragen präsentiert und diskutiert werden.»

Informationen zu Veranstaltung
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SCHWEIZ: Fachtagung

11. Dezember 2020

Die Auswirkungen der Coronakrise auf die Rechte von Arbeitsmigrantinnen und -migranten


SKMR / online, 9.00-16.00h  / Sprache: Deutsch

«Die Coronakrise hat in der Schweiz und in Europa deutlich gezeigt, wie verletzlich gewisse Bevölkerungsgruppen sind. Viele Arbeitsmigrantinnen und -migranten wurden mit voller Wucht von der Krise getroffen: Entweder galt ihre Arbeit plötzlich als systemrelevant, z.B. im Gesundheitswesen oder der Transportbranche, und sie waren erhöhten Gesundheitsrisiken ausgesetzt. Oder aber sie verloren ihre Arbeit bzw. konnten ihre Tätigkeit wegen (partieller) Lockdowns nicht weiter ausüben. Dies betrifft insbesondere Personen, die im informellen Sektor tätig sind oder über keine gültige Aufenthaltsbewilligung in der Schweiz verfügen.

Es ist abzusehen, dass die Krise noch länger andauern wird; Zeit, um über die Grundrechte der Arbeitsmigrantinnen und -migranten nachzudenken. Weil die Coronakrise gewisse Verletzlichkeiten offengelegt hat, ist die Gewährleistung der Grundrechte ein wichtiger Aspekt der Krisenbewältigung.

Im Rahmen dieser Fachtagung behandeln die Referate die konkreten Probleme, mit denen Arbeitsmigrantinnen und -migranten in der Schweiz und in Europa konfrontiert waren, und präsentieren Lösungsvorschläge, wie eine allfällige zweite Krise ohne Verletzung ihrer Grundrechte bewältigt werden könnte

Informationen (skmr.ch)
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SCHWEIZ: Tagung / Colloque

17. Dezember 2020

Jurist*innen-Tagung des SGB / Colloque juridique de l'USS


SBG, USS / online, en ligne / Sprache: deutsch, français

«Dieses Jahr referieren Spezialistinnen und Spezialisten aus Wissenschaft und Praxis zu den Auswirkungen der Corona-Pandemie auf das Arbeitsrecht und die Sozialversicherungen.

Quelles leçons juridiques de la pandémie ? Perspectives sur les conséquences de la crise en matière de droit des assurances sociales et du travail.
»

Flyer (deutsch)
Flyer (français)
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SCHWEIZ, Bern: Tagung

5. Februar 2021

50 Jahre Frauenstimm- und wahlrecht - so weit, so gut?


Universität Bern, Bundesamt für Justiz, Eidgenössisches Büro für die Gleichstellung von Frau und Mann / Ort: Bern, Kursaal  / Sprache: Deutsch, français

«Das Bundesamt für Justiz und die Universität Bern führen zusammen mit dem Eidgenössischen Büro für die Gleichstellung von Frau und Mann und der Bundeskanzlei eine wissenschaftliche Tagung zum Thema «50 Jahre Frauenstimm- und Wahlrecht» durch.»

Programm und Anmeldung (ebg.admin.ch)
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SCHWEIZ: Fachtagung

19. und 20. März 2021

Allgemeine Gesundheitsversorgung von inter- und transgeschlechtlichen Menschen - Bedarfe, Herausforderungen und Abbau von Diskriminierung


InTraHealth (Fachhochschule Dortmund) / Ort: online  / Sprache: Deutsch

«Inter- und transgeschlechtliche Menschen erleben noch immer Benachteiligung und Diskriminierung in der allgemeinen Gesundheitsversorgung. Denn obwohl Gesundheitsfachkräfte (Ärzt*innen, Pflegekräfte, Therapeut*innen, etc.) bestmöglich versorgen und behandeln wollen, herrscht noch viel Unsicherheit und Lernbedarf, wenn es um inter- und transgeschlechtliche Behandlungssuchende geht.

Es werden Ergebnisse der im Oktober 2020 abgeschlossenen Online-Befragung mit inter* und trans Personen und der durchgeführten Interviews vorgestellt. Berichtet wird über die vielfältigen Erfahrungen, die inter* und trans Personen in der Gesundheitsversorgung machen. Wir wollen diskutieren, wie die Bedarfe von inter* & trans Personen bei Gesundheitsfachkräften besser berücksichtigt werden können.

Die Online-Fachtagung richtet sich an Gesundheitsfachkräfte aus allen Bereichen, an Menschen, die mit Gesundheitsfachkräften aus-/fortbildend arbeiten (Pädagog*innen, Bildungsarbeiter*innen, Lehrkräfte, Dozierende), an Mitarbeiter*innen in inter* & trans Community Organisationen und Initiativen, an inter- und transgeschlechtliche Menschen und Interessierte.»

Informationen
Anmeldung
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SCHWEIZ, Zürich: Veranstaltung

26. März 2021

Familiensalat


Kommission Diversity_Gender, PH Zürich / Ort: Zürich, PH, LAB-G013, 18.00h  / Sprache: Deutsch

18.00 Uhr  Film: Wenn Schwule Kinder kriegen — Zwei Männer erfüllen sich ihren Kinderwunsch, SRF-Reporter, ein Film von Corinne und Yvonne Eisenring

18.40 Uhr  Diskussionsrunde mit Christina Caprez, Journalistin, Soziologin, in Co-Elternschaft lebend und Lino Sibillano, Autor, Vermittler, polyamor, in Regenbogen-Elternschaft lebend

Informationen
Flyer
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NEW ZEALAND, Auckland: Conference

7 to 10 May 2021

Celebrating Diversity - Biennial Conference


International Association of Women Judges / Place: Auckland  / Language: English

The theme for the 2020 Conference is «Celebrating Diversity» with three substreams of (a) indigenous issues, (b) human rights and (c) the courts.

Details, information, inscriptions (iawj2020auckland.com)
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DEUTSCHLAND, Leipzig: Tagung

7.–9. Mai 2021 voraussichtlich - verschoben vom 8.–10. Mai 2020

46. Feministischer Juristinnen*tag (FJT)


Verein "Frauen streiten für ihr Recht e.V" / Ort: Leipzig  / Sprache: Deutsch

«Der Feministische Juristinnentag (FJT) bringt seit 1978 feministische Juristinnen zusammen - Rechtsanwältinnen und Richterinnen ebenso wie Studentinnen, Rechtswissenschaftlerinnen und juristische Geschlechteraktivistinnen.
Der FJT ist ein selbstorganisierter Raum, um die Verbindungen von Recht und Geschlechterordnung, Herrschaft und Emanzipation zu untersuchen und rechtspolitische Handlungsstrategien zu entwickeln. Die feministische Rechtswissenschaft findet hier eines ihrer wenigen Zuhause im deutschsprachigen Raum: Neben Vorträgen, Workshops und Podien zu verschiedensten Themen, wird gefeiert, sich vernetzt und ausgetauscht.
Der FJT ist offen für alle Frauen, alle, die sich als Frauen fühlen und alle, die sich keinem der herkömmlichen Geschlechter zuordnen können oder wollen.
»

Informationen und Anmeldung (feministischer-juristinnentag.de)
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SCHWEIZ, Bern: Sommeruni 2020

 9.-11. Juni 2021 voraussichtlich - verschoben vom 10.-12. Juni 2020

Sommeruni «Feminismus Plus»


Universität Bern, Abteilung für Gleichstellung / Ort: Universität Bern / Sprache: Deutsch

«Im Rahmen des 30-jährigen Jubiläums der Abteilung für Gleichstellung der Universität Bern findet vom 9-11 Juni 2021 erstmals eine sogenannte Sommeruni zum Thema «Feminismus Plus» statt. Dieser Anlass will den Transfer von feministischer Theorie und Praxis in beide Richtungen aufzeigen und fördern. 
Weitere Informationen folgen.
»

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SCHWEIZ, Fribourg: Konferenz für Gender Law 2021 / Conférence en matière de gender law 2021

 9.-11. September 2021

Frauen*wahlrecht und Demokratie: Mechanismen des (Un)Rechts / Droit de vote des femmes et démocratie : les mécanismes d'un (non-)droit


Universität Freiburg / Université de Fribourg

Im Jahr 2021 können die Schweizerinnen auf 50 Jahre politische Rechte zurück­blicken. Dieser Demokratieakt gibt Anlass zu feiern. Die Geschichte des Unrechts, das an Frauen begangen wurde, soll analysiert und hinterfragt werden. Es interessieren die rechtlichen, politischen und gesellschaftlichen Mechanismen, die dazu geführt haben, dass es so lange bis zur Einführung des Frauenstimmrechts auf nationaler Ebene geführt hat.
Eingebettet in einen breit angelegten Demokratiediskurs will diese Jubiläums-konferenz 2021 die demokratischere Schweiz würdigen und zugleich vergangene Rechts­verletzungen als feministischer und genderwissenschaftlichen Sicht adäquat darstellen. Zudem möchten wir aktuelle Fragen zur Wirkung der fehlenden oder vorhandenen politischen Rechte (z.B. Ausländerinnenstimmrecht, Stimmrecht ab 16 Jahren) behandeln und den Raum für utopische, aktivistische oder internationale Modelle öffnen.

En 2021, cela fera 50 ans que les femmes suisses auront jouit des droits politiques. Il y a bien sûr lieu de célébrer cet événement démocratique en remettant en question et en offrant une analyse de cette injustice commise à l'égard des femmes tant d’un point de vue juridique que politique et social.
Inscrite dans une analyse plus large du système démocratique, cette conférence-jubilé de 2021 vise à rendre hommage à une Suisse plus démocratique tout en examinant de manière critique les atteintes passées aux droits des femmes dans une perspective féministe et de genre. Il s’agira en outre d’aborder les lacunes qui persistent en matière de droits politiques (par exemple, le droit de vote pour les étrangers et étrangères ou pour les mineur·e·s) et d’ouvrir un espace de discussion concernant des modèles utopiques, militants ou internationaux.


Informationen / informations
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DEUTSCHLAND, Berlin: Tagung

7. und 8. Oktober 2021

Vielfältige Familien: Elternschaft und Familie/n jenseits von Heteronormativität und Zweigeschlechtlichkeit


Humboldt-Universität zu Berlin / Ort:  / Sprache: Deutsch, Englisch

«Was ist eine Familie und wenn ja, wie viele? Elternschaft, Familie und Verwandtschaft werden in vielen Arenen und historischen Epochen verhandelt: ob in Politik und Medien, Comics und Filmen, Künsten und Wissenschaften, Technologie und Medizin, im Recht oder im privaten Alltag. Neben der ‚heterosexuellen Kernfamilie‘, die im golden age of marriage rechtlich und normativ institutionalisiert war, werden und wurden Elternschaft und Familie in diversen Konstellationen verwirklicht. Diese Pluralität findet heute teils rechtliche und gesellschaftliche Anerkennung. Zugleich werden aber Elternschaft und Familie jenseits der heterosexuellen Norm in vielen Staaten heftig bekämpft. Dabei sind die Leitbilder, Repräsentationen und gelebten Wirklichkeiten von Familie und intimen Nahbeziehungen – historisch und global gesehen – weder vorsozial noch ein für alle Mal gegeben, sondern unterliegen fortwährendem Wandel.»

Call for paper (gender.hu-berlin.de)
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SCHWEIZ, Zürich: Konferenz

26.-27. November 2021

Frauen*wahlrecht und Demokratie: Kritik, Erinnerung, Visionen


Schweizerische Gesellschaft für Geschlechterforschung (SGGF) / Ort: Universität Zürich / Sprache: Deutsch, Französisch, Englisch

«Anlass und Hintergrund des Konferenzthemas 2021 ist das 50jährige Jubiläum der Einführung des Frauen*wahl- und -stimmrechts in der Schweiz im Jahre 1971. Die Konferenz behandelt das Thema «Frauen*wahlrecht und Demokratie» aus demokratie- und geschlechtertheoretischer, intersektionaler, postkolonialer und transnationaler Perspektive sowohl mit Blick auf die Schweiz als auch bezogen auf die Situation in anderen Ländern und Kontexten.

Im Zentrum stehen erstens kritische Analysen zu Konzeptionen von Demokratie, politischer Partizipation und Citizenship im Hinblick auf ihre Ein- und Ausschlüsse, zweitens historische und aktuelle Formen der Erinnerungskultur in Bezug auf verweigerte und erkämpfte politische Rechte in der Schweiz und weltweit und drittens Visionen einer geschlechtergerechten Gesellschaft und Politik sowie Konzeptionen umfassender politischer Rechte und gesellschaftlicher Partizipation.

Konferenzsprachen: Englisch, Deutsch, Französisch.»

Call for Papers
Informationen (gendercampus.ch)
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